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Société

Contre le gaspillage dans les hôtels spas

guide des bonnes pratiques anti gaspillage hôtellerieOptimiser les ressources en eau, énergie ou produits alimentaires, représente aujourd’hui un véritable enjeu environnemental auquel le guide des bonnes pratiques publié par l’UMIH souhaite répondre. 

Fonctionnant 24h/24, les hôtels présentent un fonctionnement complexe en matière de gestion de leurs équipements. Selon les chiffres de l’Union des Métiers et de l’Industrie de l’Hôtellerie (UMIH), la France compte 17 000 hôtels pour 630 000 chambres dont la consommation respective moyenne en eau et en énergie s’élève à 300 litres par nuitée et à 234 kWh/m2 par établissement. Afin d’optimiser leurs ressources, le syndicat hôtelier a édité, en octobre 2016, le Guide des bonnes pratiques d’hôteliers. Élaboré grâce à la participation de 200 hôtels et validé par l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), il propose différentes mesures à mettre en oeuvre pour limiter le gaspillage.

Des actes au quotidien

Au moyen de huit thématiques clés (« optimiser ses consommations d’eau », « améliorer ses consommations d’énergie », « privilégier les achats responsables », « réduire le gaspillage lors des petits-déjeuners », « limiter ses déchets et bien les gérer », « améliorer la gestion d’un spa », « valoriser sa démarche auprès des clients » et « gérer les espaces verts »), le guide présente des pistes visant à améliorer l’impact environnemental et la performance des hôtels. C’est ainsi qu’il propose aux professionnels de regrouper, en hiver, les chambres louées pour optimiser des zones mieux chauffées, mais aussi de remplacer progressivement les baignoires par des douches, généralement moins consommatrices en eau, ou encore de ne pas changer systématiquement draps et serviettes, sauf à la demande du client. Côté petit-déjeuner, il encourage le service à table afin de limiter le gaspillage lié au buffet à volonté, et conseille de promouvoir les produits locaux pour limiter les émissions de CO2 liées aux transports ainsi que de réutiliser le pain sec pour d’autres préparations. Pour les espaces verts, il suggère de récupérer l’eau de pluie afin d’arroser ses extérieurs comme de planter des essences locales, plus résistantes et moins consommatrices d’eau.

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Améliorer la gestion d’un spa 

Implantés dans de nombreux établissements, les spas sont des espaces fortement consommateurs en eau et en énergie. Afin d’apporter des usages à mettre en oeuvre pour réduire les dépenses énergétiques liées à ce service, l’UMIH a fait appel à SPA-A et à son étude Bonnes pratiques environnementales et chiffres clés, les 10 actions pour réduire vos impacts environnementaux et augmenter votre RBE publiée en mars dernier (Aquæ n° 78). Ainsi des infographies publiées dans le guide apportent des chiffres clés relatifs aux espaces bienêtre ainsi qu’elles exposent les gains environnementaux et économiques potentiels moyens associés aux 10 solutions proposées. En moyenne, elles montrent qu’il est possible de réduire les coûts de fonctionnement de l’ordre de 10 à 20 % sur les postes eau, chauffage, linge, consommables et produits de soin. Le guide sur aquae-officiel.fr

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