AQUÆ
Société

Faire avancer la santé numérique

Une grande campagne, étalée sur deux ans, vise à promouvoir la santé numérique. Bordeaux en a été, les 15 et 16 avril, la première étape régionale.

L’ objectif de « Faire avancer la santé numérique » est de faire accélérer la transformation numérique et l’efficience du système sanitaire et médicosocial français. À l’origine de l’initiative, intitulée 36 heures à Bordeaux, Care Insight, un cabinet de conseil expert en stratégie et communication pour les acteurs du secteur santé et autonomie et le Cercle des Décideurs numérique et santé, un think tank qui vise à faire prendre conscience des enjeux liés au déploiement des technologies numériques dans ces deux secteurs de la santé et de l’autonomie. Trois autres partenaires sont associés : le SNITEM, le LESISS et le SYNTEC numérique.
Accentuer le développement
Élus, industriels, l’ensemble des professionnels de la santé (médecins, infirmiers, administrations hospitalières…), sans oublier les patients sont invités à rejoindre ce mouvement. Plus de 500 personnalités ont déjà manifesté leur engagement, tandis que de multiples manifestations sont organisées, des colloques régionaux (après Bordeaux, Strasbourg et Lille seront les prochaines étapes en 2015), des journées parlementaires, des matinales
Silver Économie.
Plus d’une trentaine de projets e-santé ont été, à ce jour, répertoriés dans le cadre de cette campagne, principalement dans les régions Aquitaine, Alsace et Nord-Pas-de-Calais, mais des dizaines d’autres sont mis en oeuvre à l’initiative d’établissements de santé, de collectivités, de l’État ou des Agences régionales de santé, voire de personnels soignants.
Les projets
Les dirigeants d’une dizaine d’entreprises de la nouvelle grande région Aquitaine, Poitou-Charentes et Limousin sont venus témoigner de leur activité, parmi lesquelles :
Sanilea (Limoges), a développé un outil de régulation et de traçabilité des transports sanitaires. Il est actuellement expérimenté en Poitou-Charentes sous le pilotage de l’ARS et le contrôle de la CPAM ;
• Nutrikeo (Pessac), conçoit des casual games pour enfants et serious games pour adultes ;
Monali (Dax), propose un logiciel, sur tablettes ios, véritable réseau social pour faciliter la communication entre les professionnels de santé, permettre la gestion de dossiers concernant les patients, la gestion d’un calendrier partagé et d’un répertoire, ainsi que l’exploitation des données à des fins de recherche médicale ;
Domicalis (Mérignac), édite une suite progicielle afin d’offrir aux professionnels de santé et aux travailleurs sociaux, comme aux aidants familiaux, un outil multiplateforme pour communiquer entre eux, suivre ou intervenir sur un maintien ou une hospitalisation à domicile des personnes dépendantes ;
Emaging Technology (Mérignac), édite des solutions de télémédecine et téléradiologie, adoptées par 250 médecins, dont 200 radiologues, plus de 40 centres hospitaliers et 30 cliniques ; Mais, malgré ces présentations, qui témoignent d’une réelle créativité et d’une vitalité en faveur de l’e-santé, les interventions très exemplaires de représentants étrangers des administrations de santé d’Algarve au Portugal et d’Andalousie ainsi que celle de la déléguée de l’Organisation mondiale de la Santé auront démontré l’urgence de « Faire avancer la santé numérique » en France.
Lire aussi :  Marin pêcheur : métier et danger au quotidien

À lire aussi...

La seconde vie des filets de pêche plastiques

Aquae

Un mariage sous la mer

Aquae

Marin pêcheur : métier et danger au quotidien

Aquae
Translate »