58 % des personnes jugent que les applications du domaine de la santé sont un « progrès pour la médecine ».
Le Groupe Pasteur Mutualité, groupe d’assurances pour les professionnels de santé, a réalisé une étude, « Les Français et les applications médicales sur smartphones », portant sur l’avis des personnes quant aux nouveaux dispositifs numériques mis en place dans le domaine médical. L’enquête, mise en place par l’institut Viavoice, intervient alors que les applications mobiles utilisées dans le milieu de la santé sont en développement constant : les examens, le diagnostic ou encore le suivi des patients sont autant de fonctions proposées par les applications. Elle a été diffusée auprès de 1 002 personnes au cours de la période du 13 au 17 avril 2015. C’est la deuxième édition de cette étude du Groupe Pasteur Mutualité portant sur la thématique des applications médicales après celle de 2013. L’étude révèle que pour 67 % des personnes interrogées les applications médicales améliorent le suivi médical, en particulier pour des personnes habitant dans des régions où les médecins ne sont pas présents en grand nombre. Les personnes âgées de plus de 65 ans sont particulièrement d’accord avec cette affirmation. Les résultats de 2015 montrent que 65 %, soit une augmentation de 8 % par rapport à 2013, des personnes sondées jugent que les applications médicales permettent de s’autosurveiller (tension, glycémie…), mais sont aussi utiles à l’automédication. 53 % des répondants, chiffre en progression de + 7 % par rapport à 2013, pensent que ces dispositifs numériques changeront la relation entretenue avec les professionnels de santé. De plus, selon une étude IPSOS, réalisée en 2014 et portant sur les pratiques numériques des praticiens de santé, il apparaît que les médecins généralistes sont familiers avec les applications puisqu’ils sont 46 % à en télécharger, contre 36 % pour les pharmaciens. Les chiffres de l’étude du Groupe Pasteur Mutualité montrent que les appréciations positives sur les applications de santé sont en augmentation, ce qui est confirmé par le fait que 58 % des personnes pensent qu’elles représentent un progrès pour la médecine. Néanmoins, 52 % des sondés estiment que les applications peuvent contribuer à la diminution des dépenses liées à la santé : l’impact économique sur le système de santé ne convainc pas encore les utilisateurs. Pourtant les applications médicales pourraient participer à une amélioration des diagnostics, mais également à l’instauration de méthodes de traitements à distance pouvant diminuer les hospitalisations.