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Société

Les glycosciences ou la cosmétique des sucres

Le sucre fait son entrée dans les laboratoires cosmétiques qui cherchent à le maîtriser pour l’introduire dans de nouvelles gammes, notamment ciblées anti-âge.

Les laboratoires cosmétiques travaillent sur le greffage de sucres sur des molécules actives dans le but de les rendre plus stables, plus hydrosolubles et d’augmenter ainsi leur biodisponibilité dans les formules anti-âge. C’est le cas par exemple du groupe suisse Induchem vient de mettre au point une nouvelle molécule, le Rosmarinyl glucoside, obtenu par la glycosylation d’un phénol extrait de la mélisse.Ou encore, en associant les polysaccharides de la fleur de Tamarin et de la Stévia, il propose un nouveau complexe anti-agression extérieure, l’Unisooth ST-32.

Dans une démarche de développement durable, le laboratoire Minasolve, en partenariat avec Pennakem, a choisi d’extraire des co-produits du maïs et de la canne à sucre pour fabriquer un agent anti-microbien certifié Ecocert, le Minacare Pentiol, destiné à remplacer les parabènes. D’autres laboratoires, comme Sederma, optent pour les biotechnologies afin de produire des polysaccharides, les Glycokines™, capables d’induire des réactions de bio-mimétisme dans le derme relançant la synthèse de l’acide hyaluronique, de l’élastine ou encore de lamine-5. Une autre approche, la glycation, cherche, en revanche, à anticiper l’effet déstructurant de l’oxydation du glucose sur la peau. Ainsi le Prodyzia aide à rééquilibrer la production de mélatonine pendant le sommeil. Le mouvement semble porteur de nombreuses innovations à l’avenir.

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