Éclectisme, matériaux naturels et écologie devraient définir les tendances architecturales des futurs centres de bien-être.
À l’occasion du forum Wellness & Spa Experiences Event du salon Piscina Barcelona qui s’est tenu du 15 au 17 octobre dernier, les architectes spécialisés dans le secteur du bien-être, Santiago González (Espagne) et Simone Micheli (Italie) ont révélé les tendances architecturales des prochains centres wellness.
Tous deux constatent que l’industrie du bien-être est aujourd’hui à un carrefour. Jusque-là réservée à une clientèle dite « privilégiée », elle cherche aujourd’hui à s’ouvrir au grand public et donc à pluraliser la demande. Pour y parvenir, les centres wellness visent à se réinventer et notamment par leur approche esthétique, laquelle ne doit plus seulement représenter l’aisance de celui qui les fréquente mais trouver un concept homogène, permettant l’accueil d’un profil hybride, capable de supporter les plus grandes disparités.
À cette problématique essentielle, les deux architectes ont chacun leurs réponses. Simone Micheli aborde l’espace wellness comme un lieu à l’« atmosphère magique » dans lequel cohabitent des éléments éclectiques. Tant sur le plan des matériaux que sur celui des effets recherchés, il fait cohabiter minimalisme et classicisme teintés de technologie relevant du développement durable. Pour lui, l’harmonie qui en résulte est la clé de la réussite.
Santiago Gonzalez soutient, de son côté, l’importance du pragmatisme dans la conception. Il privilégie les contraintes de rentabilité et de fonctionnement dans son approche associé, comme son confrère italien, à l’importance des critères écologiques. Une tendance de plus en plus claire dans le secteur qui s’identifie par l’incorporation de plus en plus systématique de matériaux issus des milieux naturels et des technologies fabriquant des éléments recyclables.