L’assouplissement de la loi Littoral, votée en 1986, est demandé fréquemment par des maires, dont les projets de développement sont contrariés par les contraintes réglementaires lourdes imposées par ce texte et souvent accentuée par la jurisprudence. Un rapport parlementaire remis fin janvier (Aquæ n°34), a estimé que si la loi a « incontestablement et heureusement freiné le bétonnage des côtes, il conviendrait d’en confier l’interprétation aux « élus locaux », demande soutenue par les associations de maires et des communes littorales. Mais selon un sondage Ifop publié le 17 juin dans le quotidien Sud-Ouest, ce n’est pas l’avis des Français qui estiment à 91 % qu’il faut maintenir la loi en l’état, pour protéger les rivages et préserver les espaces naturels. Seuls 9 % approuvent l’assouplissement visant à soutenir l’activité économique.