La Direction générale des entreprises (DGE) a publié, le mois dernier, un rapport sur le nouveau classement hôtelier français instauré par la loi du 22 juillet 2009 de développement et de modernisation des services touristiques (Aquæ n° 80). Il analyse l’évolution du parc entre 2010 et 2014. Fin 2013, la part des hôtels de moins de 10 chambres ayant adopté le système de classement rénové était de 40 %, celle des hôtels de plus de 20 chambres était de 80 %, celle des hôtels de plus de 250 chambres frôlant les 100 %. Le taux de passage s’est révélé plus important dans les zones de forte concurrence touristique, le littoral atlantique (à l’exclusion de la Vendée et des Landes), le littoral méditerranéen et, à un degré moindre, les départements parisiens et la Corse. Le nouveau classement s’est traduit par une étoile supplémentaire dans 37 % des cas. Les hôtels de chaînes, sous l’impulsion des têtes de réseaux, ont rapidement souscrit au classement et investi dans leurs structures, se traduisant par un gain d’étoiles pour 68,8 % d’entre eux. Seuls 75 établissements (soit 0,6 % du total) se retrouvent avec un nombre d’étoiles inférieur à l’ancien système. Si la DGE estime qu’il est encore trop tôt pour évaluer les effets de la réforme, elle constate toutefois qu’elle a déjà provoqué une accélération des investissements. Elle prédit qu’elle entraînera une amélioration de la qualité de l’offre, une hausse de la fréquentation et une augmentation de la marge commerciale.
Le rapport sur aquae-officiel.fr