Annie Genevard, députée du Doubs (LR), a interpellé Agnès Buzyn sur le statut des kinésithérapeutes, plus particulièrement sur la formation initiale. « La profession attend […] la création d’un master en kinésithérapie » afin de pouvoir accéder au doctorat, souligne-t-elle. La parlementaire ajoute que, pour développer l’innovation et la recherche, la mise en place d’un « corps d’enseignants universitaire » est indispensable. Elle précise par ailleurs que les praticiens demandent « un droit de prescription élargi » et un accès des patients aux consultations en kinésithérapie, sans passer par le généraliste.
Recherche et prise en charge en santé mentale
La députée du Loiret (LREM) Caroline Janvier a interrogé la ministre de la Santé sur « la nécessité de mener une réflexion sur la conception de la dépression en lien avec la recherche en santé mentale ». Elle indique que les chercheurs dans ce domaine ne sont pas assez nombreux. La parlementaire alerte également sur la nécessité d’analyser les alternatives aux traitements médicamenteux. Elle souligne ainsi que les données connues sur les thérapies non médicamenteuses sont insuffisantes. L’élue demande donc l’établissement d’une « meilleure politique de prévention et de diagnostic de la dépression ».
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