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Société

Réservations de vacances en ligne : les irrégularités épinglées

La réservation de séjours touristiques en ligne est de plus en plus populaire. Selon le cabinet Raffour Interactif, près des trois quarts des Français qui partent en vacances consultent Internet pour préparer leur voyage et la moitié d’entre eux réservent tout ou partie de leurs séjours de loisir sur Internet, en payant intégralement en ligne. Dans ce contexte, la Commission européenne et les autorités de protection des consommateurs de l’UE ont, en octobre dernier, procédé à un contrôle coordonné de 352 sites de comparaison des prix et de réservation de voyages dans l’ensemble de l’UE dont elles viennent de livrer les résultats. Il apparaît que les prix n’étaient pas fiables sur 235 d’entre eux, soit deux tiers des sites contrôlés. Ainsi, dans 32,1 % des cas, le prix figurant sur la page de la liste comparative n’était pas le même que le prix finalement affiché sur la page de réservation. Un manque de clarté du prix total, taxes comprises, ou de la manière dont il était calculé, a été relevé sur 30,1 % des sites web. Un quart des sites laissait entendre que certaines offres étaient limitées (exemple : « il ne reste que deux chambres » ou « uniquement disponible aujourd’hui ») sans préciser que ces limitations ne s’appliquaient qu’à eux. Enfin, 20,7 % présentaient des prix spéciaux qui n’apparaissaient plus sur la page de réservation effective. Les autres irrégularités constatées concernaient en particulier l’identité du fournisseur de l’outil de comparaison : ces informations étaient limitées dans 22,7 % des cas et inexistantes pour 4 % d’entre elles. De même, le processus d’évaluation par les utilisateurs a été jugé peu clair et/ou susceptible de mettre en doute la véracité des contenus pour 21,3 % des sites. 10,5 % ne fournissaient pas d’informations essentielles aux fins de la comparaison et enfin, seuls 2,8 % présentaient des manquements au niveau de la présentation de la publicité et du marketing. La prochaine étape va consister en la demande de correction des irrégularités des 235 sites épinglés. En cas de refus de s’y conformer, les autorités nationales pourront engager des procédures administratives ou judiciaires, soit directement, soit devant les juridictions nationales selon le droit applicable dans chaque pays.

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