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Société

Un plan régional Sport Santé Bien-être

Le 22 mai dernier, le premier plan Sport Santé Bien-Être était présenté à Besançon, en Franche-Comté, par Fabienne Deguilhem, Directrice régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS) et Sylvie Mansion, Directrice générale de l’Agence Régionale de Santé (ARS). L’origine de cette initiative remonte au 10 octobre 2012, lorsque Valérie Fourneyronet, ministre des Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie Associative et Marisol Touraine, ministre des Affaire sociales et de la Santé, avaient présenté en Conseil des ministres la pratique des activités physiques et sportives comme facteur de santé publique. Dans ce cadre, un plan d’actions Sport Santé et Bien-Être visant à prendre les mesures nécessaires pour lutter contre la sédentarité de la population française devait être mis en oeuvre au printemps 2013. Concrètement, le plan régional développé en Franche-Comté se décline sur quatre ans (2013/2016) et poursuit l’objectif de développer le recours aux APS comme thérapeutique non médicamenteuse ainsi que de proposer des actions à l’attention des populations franc-comtoises encore éloignées de la pratique physique et sportive. En lien avec les services de l’état (DRJSCS) et l’ARS, il s’organise autour de six axes : • Promouvoir et développer la pratique des APS (particulièrement de loisir) pour les personnes atteintes de maladies chroniques non transmissibles (diabète, hypertension, cancer…) ; • Promouvoir et développer la pratique des APS (particulièrement de loisir) pour les personnes avançant en âge quel que soit leur lieu de vie (domicile ou institution) et quel que soit le degré de perte de leurs capacités ; • Généraliser et professionnaliser les activités physiques et sportives en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) ; • Renforcer l’offre de pratiques de loisir pour les personnes en situation de handicap quel que soit leur lieu de vie (domicile ou institution) et intégrer les APS dans les plans personnalisés de compensation et dans les projets d’établissements ; • Renforcer la prise en compte de la promotion de l’activité physique et sportive comme facteur de santé au sein de la politique de la ville, en utilisant particulièrement les dispositifs de proximité tels que les contrats locaux de santé et en mettant en cohérence les politiques publiques de prévention avec le soutien de l’Assurancemaladie ; • Développer les dispositifs de collaboration des acteurs régionaux, et notamment les « réseaux régionaux sport-santé » afin de garantir la mobilisation de tous les acteurs. Ces plans régionaux de santé publique s’ajoutent aux autres nationaux dans le volet prévention baptisé Activités Physiques et Sportives (APS) ; le Programme national nutrition santé (PNNS) en est un exemple.

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