Publiée dans la revue numérique eLife le 2 juin dernier, une étude américaine du NYU Langone Medical Center, en collaboration avec l’Université médicale de New York, a permis de prouver l’efficacité de l’activité physique sur le fonctionnement du cerveau. Les chercheurs, après avoir observé un groupe de souris courir sur des roues d’exercice pendant 30 jours, ont remarqué que le cerveau de ces dernières libérait certains composés chimiques tels que le facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF) activé par le béta-hydroxyburate (DBHB) présent dans le foie. Ces substances préviendraient certaines maladies neurologiques telles qu’Alzheimer ou Huntington en agissant sur le développement des cellules nerveuses et en renforçant la mémoire.