Le Centre d’Analyse Stratégique( CAS) émet une note d’analyse afin d’encadrer le recours de plus en plus accru de la population vers les médecines alternatives. L’institut, dépendant du cabinet du Premier ministre, propose aux pouvoirs publics une réponse à la pratique de ces médecines non conventionnelles, aromathérapies, réflexologies, etc., qui échappent à toutes les règles en vigueur. Il envisage «la création d’un label de thérapeute en pratiques non conventionnelles» dont l’obtention serait conditionnée par la réussite d’un examen clinique et juridique. Il pose également sur la table des discussions, la question lourde de leur futur remboursement par la Sécurité Sociale en demandant que soient mises en place des études bénéfice risque et coût-efficacité qui permettraient de jauger de la pertinence de les encourager ou de les interdire. Dans le cas où le rapport coût-efficacité s’avérait favorable pour l’une d’entre elles, la question de son remboursement serait alors posée. À ce jour, en France, seules les disciplines de l’ostéopathie et de la chiropractie sont officiellement reconnues pourleurs moyens de formation et d’apprentissage