L’université de Lund (Suède) a effectué un travail de recherche sur l’impact de l’exercice physique sur les personnes qui ont un fort risque de développer du diabète de type 2 en raison de prédisposition génétique. 50 hommes, dont la moitié présentant des facteurs de risque, ont participé à l’étude durant sept mois à raison de trois sessions d’activités physiques par semaine. Leurs dépenses énergétiques étaient mesurées à chaque séance. Avant et après les exercices, les participants devaient faire analyser leur taux de glucose et se faire examiner par un médecin. À la fin des phases d’étude, il a été remarqué que l’exercice physique avait été bénéfique pour les deux groupes, se traduisant par une perte de poids et de leur tour de taille ainsi que par une meilleure expression des gènes. L’étude a révélé que le groupe d’individus ayant des facteurs de risques devait produire plus d’efforts que les autres pour le même résultat. L’étude est destinée à se poursuivre afin de déterminer si c’est l’intensité de l’activité réalisée ou le volume qui est le facteur différenciant pour les deux groupes.