Selon les derniers chiffres du baromètre publié le 24 janvier dernier par la Fevad et présenté à la ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme, Sylvia Pinel, les ventes en ligne ont poursuivi leur croissance au cours de l’année 2012 et représentent désormais 8 % de l’ensemble du commerce de détail en France.
La Fédération de l’e-commerce et de la vente à distance (Fevad) a mis en évidence, dans son étude sur l’e-commerce, que, malgré le contexte de crise, les sites internet qui ont proposé le service ont totalisé, pour l’année 2012, 45 milliards d’euros de ventes, réalisant une hausse annuelle de 19 %. Réalisée d’après des informations recueillies auprès des principaux sites marchands et sur le montant agrégé des transactions réalisées par les principales sociétés prestataires de paiement pour le compte de 117 500 sites internet, cette enquête affirme la progression de la croissance globale des ventes en ligne.
D’une manière générale, la croissance de l’e-commerce en 2012 a largement bénéficié d’une forte augmentation de la demande tirée par l’arrivée de nouveaux acheteurs en ligne et par un important élargissement de l’offre avec la création de nouveaux sites et le développement e-commerce de grandes enseignes. 17 % de sites marchands en plus ont été recensés et il continue de se créer un nouveau site toutes les demi-heures. Ainsi, entre 2005 et 2012, leur nombre a été multiplié par 8. Une progression de l’offre qui stimule la demande mais accentue le climat concurrentiel.
Le m-commerce, en forte hausse, affiche un chiffre d’affaires estimé au total à environ1 milliard d’euros en 2012, soit 2 % du chiffre d’affaires des ventes sur internet. Réalisé sur l’internet mobile, ventes sur Smartphones et tablettes numériques (hors téléchargement d’applications) au dernier trimestre 2012, ce résultat est 2,6 fois supérieur à celui du dernier trimestre 2011.
Les prévisions de la Fevad annoncent un marché d’une valeur de 53 milliards d’euros pour cette année. En 2015, il devrait passer à 71,5 milliards. Un bond de la consommation sur Smartphones (+ 20 %) et tablettes (+15 %) pourrait expliquer en partie le développement attendu.