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Tourisme

Fin 2013 : baromètre de l’activité des spas urbains

Selon le dernier baromètre trimestriel de Profession Bien-être, si les spas urbains ont accusé pour la fin d’année de bons résultats, ils appréhendent les perspectives 2014 avec pessimisme.
Le site d’information Profession Bien-être a publié fin novembre une enquête en ligne réalisée du 25 novembre au 4 décembre 2013 auprès de 120 spas urbains situés en France, dont 42 % de spas hôteliers ouverts à la clientèle extérieure, pour faire un état des lieux de la profession au quatrième trimestre 2013.
Il en ressort que le sentiment de pessimisme sur le climat général des affaires en France, qui s’exprimait déjà dans le baromètre du mois de septembre, a continué de croître depuis, passant de 67 à 69 %. Près du tiers des répondants jugent également que les perspectives pour les mois à venir ne laissent rien présager de bon alors qu’ils n’étaient que 25 %, il y a trois mois.
S’ils sont près des deux tiers à afficher leur optimisme quant à l’évolution du secteur, concernant la vision de leur propre entreprise, les responsables d’établissement témoignent à 31 % de leur inquiétude face à l’avenir. À court terme, ils s’avèrent toutefois moins préoccupés puisque les deux tiers d’entre eux estiment la situation finan- cière de leur établissement « plutôt saine », voire « très saine ». Et plus généralement, ils considèrent à 40 % que celle-ci s’est améliorée au cours des six derniers mois.
Autre phénomène positif, l’augmentation des taux d’occupation ainsi que des ventes de soins. Pour le premier volet, 54 % contre 47 % en juin déclarent accuser une hausse, et à l’occasion de la saison automnale, la moitié des spas managers affirment avoir reçu plus de clients pendant la même période. Pour le second, 55 % contre 48 % ont enregistré de meilleurs résultats de vente qu’au cours des six derniers mois.
Pour autant, le pouvoir d’achat en France reste en berne et pèse sur le panier moyen dont les conséquences s’expriment dans la baisse des ventes de produits additionnels pour plus de 40 % d’entre eux ainsi que dans celles des soins corps qui sont en recul pour 41 % des spas urbains. Globalement, pour la fin d’année 2013, ils sont moins nombreux à affirmer que leur trésorerie est à l’équilibre, passant de 66 % contre 75 %. Et cela malgré une politique tarifaire que les spas managers ont essayé de pratiquer dans un climat de consommation ralentie : 79 % des répondants ont maintenu leurs prix sur les six derniers mois contre 93 % en septembre. Ils sont mêmes près de 10 % à avoir baissé leurs prix, contre 7 % en septembre.
Enfin, si le recours à la promotion ne semble pas être, pour les propriétaires d’institut, la solution évidente (38 % contre 45 %), le baromètre constate que la majorité veut récupérer la maîtrise de sa communication et en augmenter le budget pour 6 % d’entre eux. La mise en place de nouveaux soins est aussi davantage privilégiée, au détriment de la création de nouvelles prestations. Parmi ces nouveaux choix commerciaux exprimés par rapport au mois de septembre, une priorité a vraisem- blablement été mise de côté : la qualité de service. Plébiscitée par près d’un tiers des managers en septembre, elle ne l’est plus que par moins d’un cinquième des répondants. Sur le plan des ressources humaines, la tendance demeure identique au trimestre précédent, les embauches continuant d’être gelées comme les appels à prestations extérieures. Le phénomène de turnover continue d’être alimenté par l’augmentation de signature de CDD, 31 % témoignent faire appel à ce système contre 21 %, il y a trois mois.

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