Nouvellement créée, la Fédération Thermale du Grand Est compte s’appuyer sur sa frontière pour développer une offre régionale dynamique et efficace.
Comme annoncé en septembre dernier, la Fédération Thermale et Climatique Française (FTCF) poursuit la transformation de ses entités régionales selon les nouvelles dispositions établies par la loi NOTRe (Aquæ n° 91). À l’instar de l’Occitanie, c’est au tour de la région Grand-Est de créer sa nouvelle structure (voir juridique) dédiée à la promotion territoriale du thermalisme. Dirigée par André Rossinot, président de la Métropole du Grand Nancy, la Fédération Thermale du Grand Est entend poursuivre plusieurs actions parmi lesquelles : la mise en oeuvre d’un plan de développement, l’analyse des besoins en investissements ainsi que la création d’une « banque d’informations » sur le secteur local. En lien avec la FTCF, présidée par Jean–François Béraud, elle prévoit notamment d’organiser une stratégie de « lobbying » vers les pouvoirs régionaux ainsi qu’une ou plusieurs manifestations annuelles d’ampleur régionale voire nationale visant à mettre en exergue le poids du thermalisme régional dans le thermalisme français et européen. Autre ambition majeure : la mise en place d’un cluster thermal transfrontalier réunissant des acteurs locaux mobilisés autour de la recherche et du développement, de l’innovation, de la diversification et de la formation. Avec 600 kilomètres de frontières, la nouvelle structure souhaite également impliquer les stations allemandes, belges, luxembourgeoises et suisses voisines. Concrètement, sa démarche s’inscrit dans le cadre de l’« interclustering » dont le déploiement s’exprime par un travail en synergie avec d’autres « grappes d’entreprises » comme le cluster franco-allemand sur la Silver économie ou encore avec les nationaux Aqui O Thermes (Nouvelle-Aquitaine) et Innovatherm (Auvergne-Rhône-Alpes).