Réunissant des leaders du voyage et du bien-être, le Congrès Mondial du Tourisme de Bien-Être (GWTC) a tenu sa première table ronde de l’année à Londres le 1er avril dernier.
La manifestation a été l’occasion d’aborder les clés de développement du marché du tourisme de bien-être qui représente 315 Md d’euros et qui devrait croître de 50 % dans les trois prochaines années. Les principales conclusions qui ont été tirées sont :
- La nécessité de recourir à un vocabulaire adapté selon que l’on s’adresse aux instances publiques ou aux consommateurs. En effet, le terme de « tourisme de bien-être », trop technique, est peu compris par les clients. Le concept doit faire l’objet d’une éducation et d’une communication mettant en avant les bénéfices sur la santé qu’ils peuvent en retirer. Les opérateurs du secteur doivent aussi insister sur l’accessibilité des services proposés. Les interlocuteurs institutionnels, en revanche, raisonnent en termes d’impacts sur l’économie et sur les emplois. Ils sont en attente de chiffres et de données.
- Des classifications standardisées : le secteur et ses différentes composantes (destinations thermales, retraites de yoga, centres de remise en forme…) requièrent d’être clairement identifiés afin de permettre une communication plus efficace.
- La promotion d’expériences uniques : les voyageurs sont en demande d’authenticité et d’expériences qu’ils ne pourraient trouver nulle part ailleurs. Les régions doivent identifier leurs offres de bien-être spécifiques afin de les faire connaître.
- L’intégration du tourisme de bien-être à la Santé Publique : les professionnels sont invités à œuvrer à l’intégration du secteur dans le cadre de la santé publique, en élaborant par exemple des programmes de prévention et en collaborant à des politiques de santé innovantes.
Deux tables rondes complémentaires se tiendront dans les prochaines semaines à New York et Washington.