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Tourisme

Spas urbains et d’hôtels, enquête de satisfaction

Profession bien-être et Qualitelis viennent de publier les résultats de leur enquête de satisfaction sur les spas urbains et d’hôtels qui met en évidence les points forts et faibles de chacun.
Pour réaliser cette enquête de satisfaction, le site d’information professionnelle créé par Georges Margossian et Siska von Saxenburg, Profession bien-être, a fait appel au cabinet Qualitelis, spécialisé dans le questionnaire de satisfaction. Les résultats publiés au mois de mars sur la page web proguidespa.com sont l’expres­sion de 6 652 témoignages de clients ayant reçu des soins en spa pendant six semaines et collectés entre le 15 janvier et le 28 février 2013. Pour étendre le champ de cette investigation, celle-ci a été mise en perspective avec celle de 2009, également réalisée par la société Qualitelis.
En quatre années, de nombreuses évolutions ont eu lieu dans le monde des spas et se traduisent par des pourcentages de satisfaction élevés. Cela concerne l’accueil, les clients étant à 92,18 % satisfais de ce service dans les spas d’hôtel et à 91,38 % dans les spas urbains. La légère différence entre les deux s’explique par la ponctualité dont font preuve les espaces bien-être des établissements. Les vestiaires, presque 5 points de satisfaction ont été enregistrés entre 2009 et 2013 (de 83,54 à 88,28 %). L’hygiène, dont la perception de satisfaction est relativement la même dans les spas urbains et ceux des hôtels, aborde respectivement des taux de 93,34 % et 93,47 %. La fonctionnalité des équipements (casiers, miroirs, mobi­lier, etc.) est un domaine dans lequel se distinguent légèrement les spas urbains avec 87,56 % contre 86,65 % pour ceux des hôtels. Les sanitaires, la tendance s’inverse, avec près de 3 points d’écart en faveur des spas d’hôtels (90,37 % contre 87,87 %). Concernant les cabines, un net avantage est observé pour les spas d’hôtels tant au niveau de la propreté, la décoration, l’ambiance polysensorielle (musique, parfum, éclairage, insonorisation). Les massages, qui représentent près de 83 % de la demande, connaissent un niveau de satisfaction à peu près égal entre les spas urbains et ceux des établissements hôteliers, en particulier sur la qualité des produits (93,01 % contre 92,02 %) ou sur l’attitude et le professionnalisme du praticien (94,94 % contre 93,66 %). Seul le rapport-qualité prix les distingue très nettement, en faveur des spas urbains (88,19 % contre 80,24 %). Les salles de repos et tisaneries sont mieux notées dans les spas urbains : 89,43 % contre 85,36 % pour l’ambiance, 88,56 % contre 85,38 % pour leurs conforts et 88,56 % contre 85,38 % pour la qualité des produits proposés. Comme leurs boutiques : ambiance (85,72 % contre 82,83 %), choix des produits (85,57 % contre 82,34 %), conseil (86,03 % contre 82,04 %).
Mais certaines dispositions doivent également être prises car l’enquête révèle des insatisfactions, surtout à l’encontre des spas d’hôtels. Les reproches portent notamment sur l’insonorisation et le rapport qualité-prix. Ce dernier facteur figure d’ailleurs parmi les plus bas taux relevés pour les spas d’hôtels (77,28 % contre 85,37 % pour les spas urbains), tant au niveau de leurs soins du visage, qui ont été jugés encore moins satisfaisant qu’en 2009 (de 77,50 à 77,28 %), que des soins du corps (80,38 %), considérés comme moins « compétents », avec des conseils peu personnalisés, une carte moins étoffée et une diversité des marques peu développée.
En conclusion, l’enquête constate que le spa urbain récolte les meilleurs taux de satisfaction et y apporte comme explication que sa plus grande technicité est cer­tainement due à son histoire corrélée à celle de l’institut de beauté tandis que celle des spas d’hôtels est surtout reliée à la pratique des soins du corps de relaxation.

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