Le centre de Lamalou-les-Bains, qui développe depuis plus de vingt ans une prise en charge des affections neurologiques et des traitements rhumatologiques, ouvre, au 1er avril 2013, un nouveau secteur en soins neurologiques ainsi qu’un plateau technique accessible aux personnes à mobilité réduite.
La station thermale de Lamalou-les-Bains, située à 200 m d’altitude dans les Cévennes, est réputée depuis le XVIIIe siècle pour ses traitements contre la douleur. La légende raconte que ses eaux ont été découvertes lors d’un percement de galeries minières aux XIe et XIIe siècles et que ses vertus ont été dévoilées par un paysan cherchant à apaiser ses souffrances dans la mare boueuse qu’elles formaient alors.
Un bassin hydrologique
Plus de 15 sources s’échelonnent le long de la faille géologique qui traverse le vallon. Elles se classent parmi les eaux de type bicarbonatées calciques et sodiques, ferrugineuses, riches en magnésium et potassium, et carboga- zeuses. Elles contiennent également une minéralisation secondaire ferro-arseniale, plus ou moins marquée selon les sources. Véritable bassin hydrologique, les eaux de Lamalou-les-Bains, par leur composition particulière, possèdent une efficacité thérapeutique sur les affec- tions neurologiques et rhumatologiques due à l’effet antalgique combiné à l’action tonique sur le plan musculaire et régulatrice du point de vue neurolo- gique tant sur le système nerveux central que périphérique.
Deux orientations : rhumatologie et neurologie
Avec une équipe de professionnels composée de 6 médecins généralistes dont 1 rhumatologue, 80 agents de soins thermaux, 2 infirmières, 17 kinésithérapeutes diplômés d’État, 1 diététicienne et 2 enseignants en activités physiques
adaptées, le centre de Lamalou-les- Bains, dirigé depuis le début de l’année par Séverine Pellegrin, propose des cures et mini-cures dans le traitement de pathologies lourdes. Y sont traités les rhumatismes : arthrose, rhumatismes dégénératifs, syndromes algiques, postopératoires, rhumatismes dégénératifs, inflammatoires et abarticulaires, séquelles de traumatismes ostéo-articulaires, fibromyalgie, etc. Ainsi que les différentes atteintes neurologiques : affections du système nerveux central et périphérique, séquelles de para- plégies ou d’hémiplégies, syndromes extrapyramidaux, maladie de Parkinson, myélopathies, séquelles de poliomyélite, polynévrites, polyradiculonévrites, névrodermites, algies post-zostériennes, causalgies, névralgies (en particulier sciatiques, crurales, cervicobrachiales, intercostales, faciale), pathologies cana- laires, paresthésies, parésies, paralysies diverses, dystrophies musculaires progressives, paraostéoarthropathies, membres fantômes , névromes, sclérose en plaques, SLA, maladie de Charcot Marie Tooth.
Nouveaux équipements et nouvelles cures
D’une superficie totale de 2100 m2, l’établissement possède un plateau technique de plain pied adapté aux personnes à mobilité réduite. À partir du 1er avril prochain, la zone de soins dédiée au service neurologique s’agrandira. D’un investissement de 630 000 euros, cet aménagement vient renforcer la possibilité de soigner les personnes à mobilité réduite dont la majorité ont l’orientation Neurologie, dans une seule et même zone. L’installation de sièges hydrauliques dans les cabines de massage et douches vient renforcer l’accès du plateau technique aux personnes handicapées. Côté cure, un traitement spécifique « Névralgie Pudendale » ainsi qu’un programme éducatif de soins dédié aux personnes atteintes de Maladie de Parkinson.