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Spa Fishing, le protocole français appliqué à Montréal

« Garra rufa », le petit poisson turc bien connu des bassins thermaux des sources chaudes de Kangal en Anatolie, a investi les premiers spas français pour proposer des soins spécifiques du pied il y a environ trois ans. Afin de garantir la maîtrise des problèmes d’hygiène et de maintenance lors de l’exploitation quotidienne du fish-massage, le fournisseur, Aquarium Services France, a mis en place une charte qualité avec ses clients sous la forme d’un véritable partenariat de développement. Les poissons fournis sont élevés en CEE et la priorité doit être donnée à leur propre santé. Dans les conditions optimales, ils peuvent vivre jusqu’à 10 ans. Au-delà de la fourniture des poissons, l’accord-cadre propose aux opérateurs d’assurer pour eux la veille réglementaire, la formation, les contrôles sanitaires, ainsi qu’une assistance technique et administrative durant un an renouvelable. En France, par exemple, l’ouverture d’un spa fishing est soumise à autorisation préfectorale, et la communication à des fins commerciales des vertus traditionnellement attribuées à ce type de soins est interdite. Tout comme le sont les bains à immersion complète. Les équipements doivent être individuels et toute personne présentant des affections cutanées ou des plaies non cicatrisées doit en être exclue.

Le Québec ne disposant pas de son propre code des bonnes pratiques, l’Aquarium Fish Spa de Montréal a adopté le protocole français pour l’ouverture de son centre.

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