L’étude NutriNet-Santé, lancée en 2009, qui cherche notamment à identifier les facteurs de risque ou de protection des maladies chroniques liées à la nutrition, vient de publier de nouveaux résultats dans l’« American Journal of Clinical Nutrition ». Ils démontrent l’influence des facteurs psychologiques sur le surpoids et l’obésité et notamment que ceux qui mangent sous le coup de l’émotion possèdent un risque 2 fois plus important d’être en surpoids. L’émotionalité alimentaire, mesurée à l’aide de la version à 21 items du « Three-Factor Eating Questionnaire » (TFEQ), montre que les femmes (52 %) ont davantage tendance à manger sous le coup de l’émotion que les hommes (20 %).