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Société

Un kit de diagnostic de la qualité de l’eau

Le projet Fishbox propose un outil qui permet de déterminer la qualité d’un milieu liquide en une journée, contre deux ou trois en laboratoire.

Co-labellisé avec les pôles Mer Paca et Optitec, Fishbox fait partie des 83 projets de recherche qui ont été sélectionnés en 2011 pour bénéficier d’un budget étatique de 76 millions d’euros, dans le cadre du onzième appel à projets du fonds unique interministériel (FUI). 3 millions lui ont été précisément apportés pour la mise au point d’un système visant à automatiser un procédé de biologie moléculaire pour la détection spécifique de micro-organismes dans l’eau ou l’air. Présenté sous la forme d’une valise, cet outil doit également permettre la quantification absolue ainsi que la détermination de l’activité métabolique des micro-organismes. Après deux années de recherche, la société Chrisar Software Technologies et ses partenaires, Mermec, Veolia, IRD, ENSCP Paris, Université de Rennes, vient de livrer son premier prototype. À l’intérieur d’un même boitier, sont couplés un automate de marquage moléculaire avec un microscope assemblé à un dispositif de traitement de l’image qui permet de compter le nombre de micro-organismes présents dans l’échantillon. L’objectif est de déterminer si des bactéries indésirables (entérocoques ou colibacilles) sont présentes en quantité dans un échantillon d’eau de baignade, de rivière ou de source. Le système est également capable de reconnaître les légionelles qui se développent dans les douches. Le concepteur insiste sur la particularité de son outil qui conserve, à la différence des systèmes classiques, les échantillons, ce qui lui permet ainsi de mesurer précisément leur activité et leur potentiel de toxicité. Ce kit de diagnostic doit être commercialisé à destination des collectivités et sociétés d’analyse courant 2014. Il représenterait un marché évalué à 200 M€ sur dix ans.

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