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Santé

Les vecteurs de synthèse : médicaments du futur

Les chimistes de l’École Nationale Supérieure de Chimie de Rennes, de l’Université de Brest, les biologistes de Brest et de l’Inserm de Rennes travaillent ensemble à la production de vecteurs synthétiques efficaces aussi bien in vivo, qu’in vitro. Depuis la plateforme SynNanoVect de Brest, les chercheurs conçoivent et synthétisent des vecteurs (nano-objets) dans lesquels sont incorporés des principes actifs ou des gènes. Leurs domaines d’application sont la biothérapie, les biotechnologies, la santé pour des cas de cancer ou de mucoviscidose, par exemple, etc. Concrètement, les vecteurs synthétiques sont des lipides pouvant transporter des médicaments ou des gènes qui permettent de cibler le plus précisément possible les cellules malades à atteindre, sans risquer d’irradier les cellules saines. La cellule COS (Chimie Organique et Supramoléculaire) de Rennes, animée par le Pr Thierry Benvegnu, exécute un travail particulier. Elle synthétise des analogues de lipides membranaires contenus dans des organismes marins de milieux extrêmes, afin de former des liposomes (vésicule constituée d’un volume interne aqueux entouré d’une membrane lipide). Grâce à cela, ils peuvent ensuite créer des nanoobjets dont la particularité est d’être extrêmement résistants et d’assurer la protection de l’actif contenu à l’intérieur pour atteindre la cellule cible. SynNanoVect a récemment obtenu le label national IbiSA et la certification qualité ISO 9001. Elle attend à présent de pouvoir intégrer le programme de financement de l’Union européenne en matière de recherche et d’innovation, à l’horizon 2020.

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