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Société

Le bien-être durable : baromètre 2014

Alors que l’alimentation demeure un facteur déterminant contribuant au bien-être, les Français sont de plus en plus regardant vis-à-vis du contrôle qui s’exerce sur la provenance des matières premières, la présence d’informations crédibles et compréhensibles, et la prise en compte des effets des produits sur la santé. 

Ipsos et l’agence de conseil en stratégie d’adhésion Link-Up ont publié la deuxième édition du « Baromètre du bien-être durable ». Les résultats de l’enquête réalisée auprès de 1 002 personnes âgés de 18 ans et plus montrent que pour les Français, le bien-être est un élément durable, dont ils sont les acteurs. En revanche, ils considèrent que ce ne sont pas les acteurs privés qui les aideront le plus dans cette démarche.

Les éléments contribuant au bien-être

88 % des Français estiment que les instances publiques ont un rôle à jouer pour le bien-être durable des individus. Viennent en tête : les hôpitaux, les médecins, la science, la ville et la région, l’école, l’État ainsi que la justice. La contribution des acteurs privés est bien moins reconnue puisque seuls 46 % des personnes sondées comptent sur leurs actions pour améliorer leur bien-être à long terme. La reconnaissance des marques et entreprises est cependant en hausse par rapport à 2013 (+8 points par rapport à 2013) et 58 % pour les 18-24 ans, en augmentation de 18 points.

Le classement des secteurs contributeurs du bien-être, reste inchangé par rapport à 2013 : l’alimentation arrive en tête (59 %, pas de variation), devant les loisirs (57 %, +12 points), les transports, (+7 points), les produits technologiques, (- 4 points) et les cosmétiques (+2 points) avec 52 %.

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Concernant les leviers d’adhésion aux marques, la fiabilité et la confiance demeurent prédominantes, mais l’étude montre une progression de certaines dimensions nouvelles : les consommateurs recherchent des marques plus humaines (+8 points), attentionnées (+7 points), cohérentes (+6 points), respectueuses (+5 points), sincères (+5 points), sympathiques (+5 points).

Les facteurs de choix

Cette seconde édition s’est attachée à comprendre les différents facteurs pris en compte lors du choix des consommateurs, au-delà du « contrat de base ». Pour ce faire, Ipsos a étudié trois secteurs différents : l’alimentation, la distribution et les cosmétiques. Pour chacun d’entre eux, l’étude a comparé les facteurs-clés d’adhésion aux acteurs du secteur en général à ceux portant sur la marque préférée dans le secteur. Les écarts relevés ont permis de voir émerger trois principaux facteurs de choix lors de l’acte d’achat : le contrôle sur la provenance des matières premières, une attente d’information crédible et compréhensible,  et une prise en compte des effets des produits sur la santé.

Ces attentes sont très marquées dans le secteur de l’alimentaire où se sont succédées des crises particulièrement anxiogènes pour le consommateur.  Elles le sont aussi, mais avec moins d’ampleur, dans le secteur de la distribution, où les attentes sont les mêmes, qu’il s’agisse de marques distributeurs ou de grandes marques. Enfin, le constat est le même dans l’industrie cosmétique, où ces trois thématiques émergent clairement dans la hiérarchie que dresse le consommateur.

Si 33 % des Français déclarent avoir déjà boycotté un produit ou un service parce que la marque proposait un mauvais rapport qualité-prix, ils sont 21 % à le faire si celle-ci propose des produits sans bien connaître les effets sur la santé ou n’est pas suffisamment transparente sur les composants/ingrédients de ses produits/services (les deux critères arrivent en 3e position ex-aequo dans la liste). Et ce, bien avant le fait de survendre de l’innovation, qui n’arrive qu’en 11e position avec 15 %.

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