Selon le rapport Survie des personnes adultes atteintes de cancer en France métropolitaine, les personnes souffrant de cette pathologie ont une amélioration de la survie à cinq ans. 37 tumeurs solides et 16 hémopathies malignes ont été analysées par le réseau Francim des registres des cancers, le service de biostatistique des Hospices civils de Lyon, l’Institut de veille sanitaire et l’Institut national du cancer. Ce constat est notamment valable pour trois tumeurs solides qui sont très répandues, la prostate, le côlon-rectum et le sein ainsi que pour trois hémopathies malignes. Le cancer du poumon est celui qui a de plus mauvais résultats, avec 17 % de survie. Le document insiste sur une certaine hétérogénéité en matière de survie en fonction du type de cancer, du sexe et de l’âge. Les jeunes personnes sont moins victimes que les personnes âgées et ce, à cause des types de traitements prodigués. Les données de suivi recueillies sont un indicateur quant au système de santé par rapport au système de santé en place, la prévention ainsi que les thérapies et prises en charge.
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