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Société

Retour sur le Global Wellness Summit

GWS

Le lieu de vie bien-être ainsi que les maladies évitables grâce à une bonne hygiène de vie ont été au cœur des échanges de la 11e édition de l’événement international.

A l’occasion du Global Wellness Summit, qui a eu lieu du 9 au 11 octobre dernier à Palm Beach (États-Unis), les acteurs internationaux du bien-être se sont réunis pour échanger sur le bienêtre, ses évolutions et ses mises en application. Comme durant chaque édition, l’événement a aussi été l’occasion de s’attarder sur les chiffres recensés pour ce secteur d’activité par le Global Wellness Institute (GWI). Cette année, l’une des études révélées portait sur le lieu et l’environnement de vie des individus.   Chiffres   Le rapport Build Well. Live Well, dont l’intégralité du contenu sera diffusée en janvier prochain, revient sur le marché de l’habitation bien-être. Le GWI définit ce concept ainsi : des logements permettant à ses habitants de pouvoir adopter un mode de vie sain et global et de bénéficier d’infrastructures et d’activités qui conduisent à une meilleure qualité de vie (espaces publics, zones réservées aux piétons, espaces réservés à la tenue d’activités…). Plusieurs exemples peuvent être cités, parmi lesquels des programmes d’activité urbains, des initiatives promouvant une bonne hygiène de vie ou encore des résidences innovantes. Selon le GWI, le marché devrait atteindre 153 milliards de dollars en 2020, contre 119 milliards en 2017. Par ailleurs, aujourd’hui, le marché immobilier dit « du bien-être » concerne moins de la moitié des constructions écologiques et moins de 2 % de l’industrie de la construction globale. Chiffres qui ne répondent pas à la demande des consommateurs constatée lors d’études mondiales réalisées à ce sujet selon le GWI. Ophelia Yeung, chercheur au GWI précise que 3,7 milliards de dollars sont dépensés dans le bien-être chaque année mais que 8 milliards sont consacrés à l’habitation. Cependant, rester à son domicile conduit à des problèmes liés à la sédentarité d’où la nécessité, selon elle, de construire des logements et des environnements intégrant les problématiques liées au bien-être et à la santé.   Maladies évitables   La 11e édition de cet événement a été l’occasion, pour le GWI, de lancer le Wellness Moonshot, un appel à actions destiné à exempter le monde actuel de toute maladie pouvant être évitée. Cette initiative résulte de chiffres indiquant les décès causés par ces pathologies ainsi que le coût de leur prise en charge, qui pourrait s’élever à 47 milliards de dollars en 2030. Susie Ellis, présidente de l’association, a insisté sur la nécessité de mettre à profit les ressources, les fonds et les connaissances collectées pour déployer des initiatives ayant pour but de prévenir toutes les maladies évitables. Ainsi, le GWI mettra la prévention santé au premier plan de ses actions de sensibilisation et de collaboration : il organisera en ce sens des campagnes d’information au niveau mondial et centralisera les projets initiés par des acteurs privés ou publics souhaitant s’inscrire dans cette dynamique.

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