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Société

Sport-santé et mesures nationales

Alors que les projets sport-santé se développent principalement au niveau local, à l’instar des mouvements sportifs, des initiatives nationales sont à l’étude.

Selon l’OMS, la sédentarité, élément majeur de sensibilisation dans les années 1980, provoque chaque année 2 millions de décès au niveau mondial et est considérée comme la première cause de mortalité évitable. Pour lutter contre ce risque, des mesures locales sont entreprises en matière de sport-santé. Ainsi, un rapport de l’inspection générale des affaires sociales de mars 2018 souligne « une forte appropriation des problématiques de santé par le mouvement sportif, mais avec un caractère dispersé et hétérogène des initiatives locales et un suivi national insuffisant ». Ce constat expose donc les limites des initiatives locales, avec un manque de financement et d’interaction encore présents au niveau national.

Développer l’activité physique
Au niveau de l’État, le projet de stratégie nationale sport-santé, qui s’inscrit dans le Plan national de santé publique, fait l’objet d’études interministérielles autour de 4 thématiques, dont la promotion de la santé et du bien-être par la pratique physique et sportive, le développement et le recours à une activité physique adaptée à visée thérapeutique et le renforcement des connaissances ainsi que leur diffusion. Parmi les mesures, le Gouvernement encourage toujours l’initiative locale avec la mobilisation et l’accompagnement des fédérations sportives dans le développement de leur offre d’activités physiques et sportives et la formation de coachs. Par ailleurs, le ministère des Sports, avec un budget de 15 M€ en sport-santé, travaille à la réalisation d’un état des lieux visant à recenser sur le terrain des offres d’activités sportives adaptées afin de les développer, l’objectif étant d’atteindre 3 millions de pratiquants supplémentaires.

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Encourager la synergie des acteurs
Afin de recréer des liens et de limiter les disparités sociales, le Gouvernement souhaite instaurer 500 maisons du sport-santé conçues comme des lieux de rencontre et de partage. Il encourage aussi la création de « living labs », ou laboratoires vivants, présents en milieu hospitalier, afin que médecins, éducateurs sportifs, patients et pratiquants se concentrent sur le déploiement de nouveaux outils connectés et sur les activités physiques à proposer. L’entreprise et l’université sont aussi visées. Une mission avec l’OCDE, attendue fin 2018, doit mesurer l’impact économique de l’activité physique avec l’objectif – entre autres – de lutter contre l’absentéisme en entreprise. Par ailleurs, un rapport de la HAS s’appuyant sur des préconisations en termes de prescription médicale de l’APS est attendu prochainement.

Les rapports à retrouver dans Documenthèque/Espace documentaire

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