Dans un avis publié le 10 octobre, l’Agence nationale de sécurité sanitaire s’est adressée au gouvernement en demandant l’interruption de l’utilisation des cabines de bronzage, ainsi que de la vente d’appareils UV étant cancérogènes certains, selon le Centre international de recherche sur le cancer.
L’Anses affirme que le risque de développer un mélanome cutané croît de 59 % chez les jeunes de moins de 35 ans s’étant exposés une fois aux cabines UV. De plus, aucun périmètre ne peut être déterminé concernant l’irradiance ou la dose d’UVA délivrée.
Pour l’Anses, la législation actuelle avec, entre autres, un contrôle des appareils, des avertissements sanitaires et une formation des praticiens renforcée est jugée insuffisante. Pour rappel, l’Académie de médecine et les dermatologues réclament la cessation des cabines de bronzage depuis 2015.
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