En 2018, le nombre de cures thermales conventionnées effectuées dans les centres thermaux français connaît un tassement par rapport à 2017. Les soins en rhumatologie restent les plus demandés.
Le 30 janvier, le Conseil national des établissements thermaux (CNETh) a publié ses chiffres sur la fréquentation médicale des centres thermaux par des assurés sociaux ayant suivi une cure de 18 jours sur prescription médicale durant l’année 2018. De manière générale, le secteur comptabilise 598 931 curistes en 2018, contre 600 500 en 2017. Le nombre de curistes est en très léger recul (- 0,05 %) par rapport à 2017. En cause, selon le CNETh, la hausse de la CSG qui a touché 60 % des retraités – les curistes étant en moyenne âgés de 64 ans – et engendré des inquiétudes sur leur pouvoir d’achat.
Par région
78 % des curistes se répartissent entre l’Occitanie, la Nouvelle-Aquitaine et l’Auvergne-Rhône-Alpes, qui représentent respectivement 31 %, 25 % et 21 % de la demande globale. Parmi ces trois régions, seule la Nouvelle-Aquitaine a enregistré une croissance de fréquentation avec 0,8 % de curistes en plus pour atteindre 150 824 individus. L’Occitanie enregistre une perte de 0,5 % de fréquentation alors que pour l’Auvergne-Rhône-Alpes, le nombre de curistes se contracte à – 1,2 %. En termes de croissance, la Bourgogne, avec un total de 16 825 curistes (2 % du marché), et la région Grand Est, 45 305 curistes (soit 8% du marché), tirent leur épingle du jeu avec une progression respective de 2,3 % et 1,7 %.
Par affectation
Plus de 473 909 patients ont suivi une cure afin de traiter des problèmes de rhumatologie, soit 78,7 % du marché global en progression de 0,3 %. La principale autre orientation thérapeutique, le traitement des voies respiratoires, capte 7,55 % du marché, mais sa fréquentation est en baisse de 5,2 % par rapport à l’année précédente.
©photo : Jean-Marc Gourdon