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La fusion entre Google et Fitbit inquiète les autorités et les associations de consommateurs


Qu’il s’agisse de concurrence dans le domaine de la santé numérique ou de protections des données des utilisateurs, l’acquisition annoncée en novembre 2019, et qui permettrait au géant américain de se déployer encore davantage dans la santé et le bien-être, ne fait pas l’unanimité.

Tandis que Google a présenté, en novembre dernier, son offre pour acquérir Fitbit, société spécialisée dans les montres connectées et trackers d’activité, les inquiétudes émergent autour de cette opération. Et ce, d’une part, pour des questions de concurrence, par rapport aux applications de remise en forme et au marché de la santé numérique. D’autre part, en raison de la problématique de la protection des données utilisateurs, qui fait débat.

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La Commission européenne s’apprête à livrer les conclusions de son investigation

Au niveau européen, plusieurs initiatives illustrent ces préoccupations. À l’instar d’une déclaration adoptée par le Comité européen de la protection des données, qui regroupe les autorités de protection du Vieux Continent, publiée en février dernier. Celle-ci fait état d’un risque important pour la vie privée et les données personnelles de cette fusion, car cela autoriserait un géant des technologies à accumuler des informations éventuellement sensibles.

D’ailleurs, les services de la concurrence de la Commission européenne ont engagé une enquête qui doit aboutir, fin juillet 2020, à une autorisation de l’acquisition, à une demande de concessions ou encore à une investigation approfondie.

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Les régulateurs appelés à fixer une limite à l’exploitation des données

Les associations de consommateurs et de citoyens à l’international ont elles aussi évoqué leurs craintes face à ce rachat, comme le montre une déclaration commune paru début juillet 2020, notamment signée par le Bureau européen des unions de consommateurs (Beuc) ou encore diverses ONG nord-américaines. Le document invite les régulateurs à prêter attention à l’impact de l’acquisition sur l’économie numérique, du fait du nombre de données qui passeraient dans le giron du géant américain. Et à une éventuelle exploitation des datas pour renforcer la publicité en ligne. « Google pourrait exploiter les ensembles de données de santé et de localisation exceptionnellement précieux de Fitbit, ainsi que ses capacités de collecte de données, pour renforcer sa position déjà dominante sur les marchés numériques, tels que la publicité en ligne. Google pourrait également utiliser les données de Fitbit pour établir une position dominante sur les marchés numériques et les marchés de la santé connexes, privant ainsi les concurrents de la possibilité de se livrer à une concurrence efficace », affirment ainsi les associations. Ces dernières estiment également que le rachat aurait des effets néfastes non seulement sur le bien-être des consommateurs, mais aussi sur l’innovation, entre autres dans le domaine de la santé digitale. Sur ce dernier point, la déclaration rappelle que la société technologique se développe de plus en plus dans le secteur de la santé. Une limitation et un contrôle stricts de l’emploi des données par Google sont alors vivement préconisés, et ce, malgré les promesses faites par l’entreprise de ne pas recourir aux données pour cibler les publicités.

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