Selon l’étude annuelle de KPMG sur le secteur hôtelier français en 2013, le spa est un marché à l’offre dynamique.
Le cabinet de conseil et d’audit, KPGM, a publié au 4 octobre dernier, la 36e édition de son étude « L’Industrie Hôtelière Française », dans laquelle elle analyse le secteur ainsi que les perspectives pour 2013-2014. 2012 est d’abord observée comme une année où le marché a adopté deux vitesses. D’un côté, un recul des taux d’occupation de 1,0 à 5,5 %, selon la catégorie de l’hôtel, est constaté avec des segments moyens et hauts de gamme davantage affectés en raison essentiellement d’un nouveau repli de la clientèle d’affaires/congrès. De l’autre, la tendance à la hausse de l’hôtellerie de luxe parisienne laquelle affiche + 1,4 point sur le segment 4 étoiles, + 1,7 sur le segment 5 étoiles Standard et + 0,7 sur le segment 5 étoiles Supérieur. Une augmentation qui s’explique, d’après KPMG, par l’attrait de la capitale pour les marchés émergents mais également grâce à une demande « affaires » importante qui atténue la saisonnalité.
L’hôtellerie sous enseigne, à fin août 2013, est annoncée comme stable avec un taux d’occupation, tout segment confondu, de 65,4 % contre 65,4 % sur la même période en 2012. Un phénomène qui est interprété d’après la situation économique actuelle qui ne permet pas de dynamiser le segment « affaires » et qui pèse sur le pouvoir d’achat de la clientèle loisir. Mais les chaînes hôtelières ont néanmoins bénéficié d’un regain de la clientèle étrangère et, ce, particulièrement en zone urbaine. Les segments 2 à 3 étoiles affichent les meilleures performances avec respectivement +1,7 % et +1,3 % par rapport à 2012.
D’un point de vue sectoriel, KPMG s’est attardé sur celui du spa. Elle relève deux tendances impactantes venues d’Outre-Atlantique lesquelles dynamisent l’offre et demandent des capacités d’adaptation importantes aux spa managers. La première concerne « le spa en famille », avec des prestations et des activités spécifiques dédiées aux jeunes enfants, tandis que la seconde est relative la « recherche de caution médicale », couplant les formules bien-être à de la médecine esthétique non invasive.
Enfin, les perspectives 2014 sont envisagées comme incertaines avec un environnement concurrentiel fort, notamment européen : des hébergements alternatifs se structurant sur le marché français et une augmentation des taxes (TVA + 3 %) qui devrait impacter la consommation des services connexes hôteliers (restauration, spa, divers).