Le 21e congrès annuel de l’European Spas Association (ESPA) se tient, cette année, du 24 au 27 mai en France, à Vichy. À cette occasion, j’ai l’honneur de me voir confier la présidence de cette institution qui oeuvre à la promotion des activités thermales et de bienêtre à l’échelle européenne.
Je m’inscris, durant quatre ans, dans la volonté de fédérer tous les représentants du thermalisme, aussi bien européens qu’internationaux, en invitant à la table des discussions des organismes tels que l’ISMH, la FEMTEC et l’EHTTA. Autour d’une nouvelle équipe, avec notamment Claude-Eugène Bouvier, actuel délégué général du CNETh, qui m’accompagnera en qualité de conseiller personnel, nous nous engageons dans une politique d’actions qui comportera trois volets. Le premier visera à mettre en évidence les bienfaits thérapeutiques du thermalisme médical au moyen d’une étude multicentrique intra-européenne. D’une durée de cinq à six ans, elle réunira la communauté scientifique européenne autour du Pr Maraver, directeur de la Chaire hydrologie de l’université Complutense de Madrid, et du Pr Roques, président du Conseil scientifique de l’AFRETh. En parallèle, une étude sur deux ans sera conduite. Ses conclusions permettront de planter le paysage du thermalisme en Europe. Le second volet portera sur la capacité de l’ESPA à peser sur la Commission européenne de la Santé pour parvenir à lui faire reconnaître l’efficacité de la cure thermale dans le traitement des maladies chroniques. Enfin, la prévention santé fera partie des dossiers que nous défendrons.
Au côté d’un thermalisme médical fort, le wellness et ses courts séjours s’imposent comme une offre complémentaire à valoriser et à développer. La France n’avait jamais eu le privilège de présider l’ESPA. Aujourd’hui, pour tous les professionnels qui ont oeuvré au développement des activités thermales et au foisonnement de la littérature scientifique thermale, cette opportunité est une reconnaissance. Qu’il s’agira désormais de transposer au plus grand nombre, afin que chaque membre de l’ESPA puisse bénéficier de la plusvalue d’un secteur thermal consolidé et renforcé.