L’Assemblée nationale a adopté en première lecture, le 10 mars dernier, une proposition de loi qui vise à protéger les salariées enceintes ou venant d’accoucher. Elle prolonge, en effet, la période de protection consécutive au congé de maternité, pendant laquelle l’employeur ne peut pas rompre le contrat de travail ni prendre de mesures préparatoires à cette rupture, sauf faute grave non liée à la grossesse. Cette protection, qui concerne le père et la mère, sera portée de quatre à dix semaines et son point de départ est la naissance de l’enfant.