L’Assemblée de Corse a adopté à l’unanimité, fin octobre, la mise en œuvre d’une politique territoriale en matière de thermalisme. Elle s’appuie sur un rapport qui acte la restitution d’une étude commandée sous l’ancienne mandature et réalisée par le cabinet Artelia. Son but visait à définir les éléments fondateurs d’une politique thermale pour la région. D’après les conclusions examinées puis adoptées, un budget prévisionnel de 20 millions d’euros pour la période 2016-2022 se répartirait selon deux axes d’action :
> projets sous maîtrise d’ouvrage publique : la Collectivité Territoriale de Corse (CTC) s’engage à apporter un soutien financier équivalent à celui de l’État pour mobiliser des financements du Feder et à soutenir une opération dans chaque département : en Haute-Corse, à Pietrapola ; en Corse-du-Sud, les bains de Baracci à Ulmetu.
> développement de centres thermo-ludiques : dans le cadre d’appels à projets, six projets pourraient être éligibles, équitablement répartis entre les deux départements dont le plan de financement retenu pourrait être de même nature que celui défini dans le premier axe.
Outre le projet de développement de la filière thermale, le rapport encourage également à l’inscrire dans une stratégie plus globale devant inclure la politique de transport, de formation mais également patrimoniale au regard de la rénovation du patrimoine affecté à l’exploitation des sources thermales.
Le rapport sur aquae-officiel.fr