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Tourisme

Baromètre : les patrons de spa et leur activité

Un baromètre réalisé par le site Profession Bien-être montre les propriétaires de spa confiants sur leur activité mais inquiets sur le contexte économique national et la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs.
Le site d’information sur l’industrie du bien-être, Profession Bien-Être (PBE), a publié, au 3 septembre 2013, les résultats d’une enquête conjoncturelle menée auprès de 104 spas exclusivement urbains, installés sur tout le territoire français, dont 50 % de spas hôteliers ouverts à la clientèle extérieure. BPE précise que 60 % des établissements sélectionnés possèdent une surface supérieure à 300 m2 et aux moins six cabines de soins et que le chiffre d’affaires de l’ensemble atteint une moyenne de 437 500 euros.
Dans le contexte économique national où la tendance est plutôt à la morosité, les professionnels du spa se distinguent par leur optimisme quant à l’avenir de leur activité. Même s’ils reconnaissent à 67 % être inquiets sur le climat général des affaires en France, ils sont 59 % à estimer que leurs perspectives pour les mois prochains seront « plutôt bonnes » contre 25 % qui les envisagent comme « plutôt mauvaises ».
Dans un cadre économique plus restreint où les questions portent sur leur secteur et les actions menées par leur établissement, les patrons de spas se montrent plus tempérés. 40 % d’entre eux estiment en effet « plutôt préoccupante » voire « très préoccupante » la situation financière de leur entreprise. Pour 34 %, les difficultés se seraient même accrues au cours des six derniers mois. Mais cette tendance s’inverserait d’ici la fin de l’année d’après les patrons interrogés par PBE. Ils pensent que le point bas a ainsi été atteint et que les prochains mois devraient être meilleurs. 50 % tablent sur une situation financière stable et 39 % sur une amélioration d’ici à la fin de l’année. Seuls 11 % s’attendent à une dégradation de leur trésorerie pour la fin 2013.
Le baromètre de Profession Bien-Être montre également comment les spas se sont maintenus dans un contexte où le panier moyen des Français est en berne, favorisant de nouveaux comportements de consommations. S’il s’agit, pour 41 % des patrons interrogés, de l’une de leur principale cause de difficultés contre 22 % pour la recherche de nouveaux clients, ils déclarent à 94 % avoir toutefois conservé leurs tarifs. Pour faire face à la conjoncture et tenter de relancer la demande, ils ont plutôt opté à 39 % pour l’effort commercial et à 28 % pour le renforcement de la qualité de services. Détail intéressant, souligne BPE, l’attention particulière mise en avant pour fidéliser une clientèle « ne passe pas forcément par un renforcement de la formation du personnel. »
Côté soins, et donc résultats de ces différentes positions, 45 % témoignent de la constance du nombre de soins visages vendus tandis qu’autant de patrons de spas constatent une augmentation des ventes des soins corps. Les massages restent les prestations phares, loin devant les soins visages (17%) et les coins corps (13 %).
Enfin, sur la question des ressources humaines, et plus particulièrement du recrutement, le baromètre démontre que les spas ne sont pas des habitués de la prestation extérieure, seuls 40 % y font appel. La tendance est plutôt à l’embauche puisqu’au cours des six derniers mois, 52 % des gérants ont recruté au moins une personne, 17 % d’entre eux entre 2 et 5 personnes. Pour 57 %, il s’agissait de contrats signés en CDI. D’après l’enquête cette vague de recrutement devrait cesser puisque les deux tiers du panel ont répondu ne pas prévoir de nouvelles embauches avant janvier 2014.

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