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Tourisme

TERMARED #10

TERMARED

Lancé depuis cinq ans, le projet Termared s’inscrit dans la volonté de développement du secteur thermal du sud-ouest européen (SUDOE), menant activités de recherche et d’appui.
Débuté en 2007, dans le cadre du programme Sudoe visant une croissance économique et social durable des régions d’Europe du sud, le projet européen Termared avait pour objectif la création d’un réseau de coopération scientifique et technique pour le développement thermal. Doté d’un budget de707 000 euros, ce dernier, dont les premiers résultats ont été rendus fin 2011, a permis la création de liens opérationnels durables entre les équipes de recherche et développement de l’Institut du thermalisme de Dax, de l’Université de Vigo en Galice et l’Institut d’Ingénierie Supérieur de Porto. Chacun a apporté son expertise et ses savoir-faire spécifiques dans le cadre des trois axes de recherche définis.
Un réseau d’eau thermale pilote en PVC-C
Les collaborations entre les trois équipes de chercheurs ont abouti à la mise au point, à Dax, d’une unité pilote en PVC-C simulant un réseau thermal. L’objectif du programme était d’apporter une alternative aux exploitants de thermes et de centres de thalassothérapies dont les eaux, parfois très corrosives, peuvent se révéler inadaptées à l’inox habituellement utilisé pour ce type d’installation. Le prototype a ensuite été testé au sein du spa thermal de l’hôtel 4 étoiles d’-Hespéria Isla de la Toja en Galice. La Toja fait partie des nombreuses stations thermales historiques que compte la Galice et les vertus thérapeutiques de ses eaux, très fortement minéralisées, ont fait l’objet de nombreuses études médicales. De retour à Dax, le pilote est désormais disponible pour être testé par les stations thermales, les centres de thalassothérapies et les spas qui se trouvent confrontés à la corrosion accélérée de leurs équipements.

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Caractérisation des péloïdes thermaux
Ces travaux ont porté sur l’étude des caractéristiques thermophysiques de différentes formulations de boues thermales. Plusieurs eaux de sources ont été mélangées à de l’eau de mer ainsi qu’à différents types d’argile, dans des proportions variables. Les changements des propriétés des mélanges et des péloïdes, obtenus après leur maturation, ont été étudiés et les résultats ont été extrapolés à leurs propriétés thérapeutiques et cosmétiques.
Un catalogue des sources et un siteWeb
Ces travaux ont favorisé la création d’un catalogue des sources dites « minéromédicinales » dans les régions de la Galice (Espagne), de l’Aquitaine (France) et du nord du Portugal. Chaque source, caractérisée par une analyse physicochimique et hydrologique, est présentée dans son environnement patrimonial, naturel et touristique. De plus, l’université de Vigo a créé un master « sciences et techniques en thermalisme et balnéothérapie». Enfin, les échanges permanents entre les différents partenaires ont permis de compléter Termared 1 par une étude sur l’incidence des changements climatiques sur la disponibilité des ressources en eaux thermales et les solutions à mettre en place pour diminuer ces risques et aider les exploitants à y faire face.

Termared 2

Forts des liens désormais établis, les partenaires ont déposé un dossier Termared 2, dans le cadre du IVe appel à projets Sudoe, ouvert du 21 janvier au 08 février 2013, visant à la diffusion des résultats obtenus auprès des professionnels et à la réalisation de nouveaux tests pilotes in situ. Une étude porterait notamment sur le traitement des eaux de mer et des eaux minérales naturelles par des ondes électromagnétiques à haute fréquence.

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