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Société

Régine Ferrere – Présidente de la CNEP

Photo_Régine_FerrèreLes Assises Nationales de la Beauté et du Bien-être 2016, qui se sont déroulées au Sénat sous la présidence de Mme Chantal Deseyne, sénatrice de l’Eure-et-Loir, ont réuni 220 participants. Cinq thèmes ont été abordés sous forme de conférences et de débats pour réfléchir, faire le point de l’année 2015 et pour nous projeter ensemble sur le devenir de nos métiers. L’année 2015 a été difficile pour la filière. La loi de modernisation du système de santé a bien failli avoir raison de la branche Bronzage en cabine. Elle a également levé le masque sur ces professionnels de santé bien plus préoccupés à faire du chiffre avec des clients, qu’à soigner leurs patients. Ils ont déposé six amendements toxiques pour essayer de s’approprier le marché de l’épilation, en agitant le spectre d’un pseudo problème de santé publique. Il nous en a fallu des heures de travail pour mettre en place une stratégie de défense avec des propositions de modification des textes, car des centaines d’entrepreneurs risquaient de perdre leurs entreprises et des milliers de salariés, leurs emplois. Nos partenaires de la Cosmetic Valley ont répondu présents, en déposant des amendements, par la voix de J-P. Gorges, président de Chartres Métropole et de C. Deseygne, sénatrice de l’Eure-et-Loir. Les défis que nous avons à relever sont de taille. Nous vivons une crise économique installée, une crise de société qui fait de nous des acteurs méfiants de tout, et surtout sans illusion sur les capacités des politiques à résoudre nos problèmes. Nous avons clairement identifié nos besoins pour réussir : réformer notre système de formation, aller vers l’excellence en renforçant la qualité de nos prestations par le biais de la certification NF Service avec l’Afnor, faire de la réglementation un vecteur de croissance, surfer sur le formidable capital sympathie dont nous jouissons auprès de nos consommateurs et enfin construire ce nouveau lien avec le consommateur qui passera par le smartphone, Google, Instagram… La beauté connectée est notre chance. Ne restons pas passifs, comme nous l’avons trop souvent été, figés dans la préservation farouche de nos savoir-faire et de notre indépendance. Ce siècle sera à l’évidence celui du partage.

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