Comment sélectionnez-vous vos hôtels ?
Nous avons 25 structures qui adhérent à Thermhôtel sur l’ensemble des villes thermales du Massif central. Ces hôtels, de niveau 3 ou 4 étoiles pour la plupart, sont positionnés dans différentes villes thermales. Ce sont des établissements que nous avons choisis et qui répondent à une charte qualité et à des critères bien définis. Nous en sélectionnons au maximum un, voire deux, dans chaque ville thermale. Au niveau des critères, on prend d’abord en considération les conditions d’accueil qualité par rapport à une clientèle qui a l’habitude de faire des séjours thermaux, puis les infrastructures inhérentes à l’hôtel, à savoir la qualité de la chambre, ainsi que l’accueil et la restauration, éventuellement. Nous regardons, de plus en plus, celles qui ont développé des solutions bien-être pour des séjours de revitalisation, anti-stress, découverte, etc.
Quelles sont les priorités des stations thermales du Massif central ?
Nous avons défini deux axes : le séjour du curiste et une diversification de l’offre. Le premier axe consiste à savoir comment positionner le Massif central en tant que destination forte et majeure pour l’accueil de curistes sur des séjours de trois semaines. Pour le second axe, cela concerne une diversification des séjours santé et bien-être. Nous avons une croissance sur trois ans de l’ordre de 15 % à 20 % par an sur ces sujets-là. Enfin, nous mettons en place plusieurs opérations de promotion et de communication autour de Thermhôtel durant les Thermalies Paris et Lyon et sortons des packages qui peuvent inciter les curistes à trouver leurs cures dédiées, l’hôtel, leur séjour bien-être et, éventuellement, une restauration intégrée et différenciante. Nous avons un partenariat avec la Route des Villes d’Eaux du Massif central, qui dispose d’une notoriété et de budgets encore plus conséquents. On peut également s’appuyer sur eux pour tout ce qui est développement de la filière bien-être et augmenter ainsi le nombre d’offres et de packages avec des tour-opérateurs nationaux, comme Thalasseo. Par ailleurs, nous sommes adhérents depuis trois ans au groupement Prévention en santé piloté par l’Institut d’Auvergne. Nous essayons aussi de nouer un partenariat avec l’Institut Bocuse pour travailler sur l’alimentation des curistes avant, pendant et après leur séjour thermal. Enfin, toujours à propos de la prévention santé, nous sommes en train de réfléchir à une offre qui pourrait être complémentaire sur l’ensemble des Villes d’Eaux et des villes thermales pour inciter les curistes à être proactifs dans la prévention santé, chez eux ou en cure, et ce afin d’anticiper ou de prolonger le bilan nutritionnel du curiste.
Nous avons plusieurs actions communes pour développer le lien entre les hôtels et les stations thermales. Il y a, à la fois, une synergie de marketing et de communication à travers une documentation constituée de brochures et d’offres commerciales diffusées via le digital.
Quels sont les enjeux pour Thermhôtel ?
Les enjeux tournent autour de trois points. Il s’agit d’abord de développer une offre de prévention santé autour de packages qui seraient commercialisés demain dans l’idée de bien manger, bien bouger et bien dormir. Un deuxième axe serait de continuer à agrandir le groupement Thermhôtel grâce à l’apport de nouveaux adhérents de qualité. Nous venons justement d’intégrer deux nouveaux adhérents. Cela se produit lorsqu’il y a des créations, des rénovations d’hôtels ou de la diversification. Le troisième axe consiste à continuer à travailler de conserve avec de gros tour-opérateurs sur le bien-être et les séjours relaxants. Nous sommes dans une région où il y a de gros projets, comme à Châtel-Guyon (63), qui vont permettre de bénéficier de vraies têtes de pont sur le thermalisme et le bien-être d’ici 12 à 18 mois.
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