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Tourisme

COVID-19 : Facebook et Google livrent leurs données utilisateurs

Google et Facebook partagent désormais leurs données agrégées et anonymisées afin d’évaluer l’impact des restrictions sociales appliquées par les autorités pour lutter contre la pandémie et de prévoir sa propagation.

Pour répondre aux défis posés par la crise sanitaire, les initiatives se développent et recourent à la géolocalisation et à l’analyse de données numériques. Les géants du Web se mobilisent également, en partageant les données anonymisées récoltées avec l’objectif d’aider les autorités sanitaires dans leurs efforts et en livrant « un aperçu de ce qui a changé en réponse aux politiques de lutte contre le virus ». 

Google publie ainsi, depuis le 3 avril 2020, des statistiques provenant de données de géolocalisation des utilisateurs de Google Maps. Couvrant pour le moment 131 pays, les informations sont présentées sous la forme de courbes et de pourcentages d’évolution de fréquentation d’espaces, tels que les épiceries, les pharmacies, les parcs et les lieux de travail ou résidentiels, sans toutefois mentionner le nombre précis de visiteurs relevé. Le groupe annonce en effet que « pour protéger la vie privée des personnes, aucune information personnellement identifiable, comme l’emplacement, les contacts ou les mouvements d’un individu, n’est mise à disposition ». 

En France, le premier rapport disponible, daté du 29 mars 2020, indique une baisse, depuis le 16 février 2020, de 88 % de la fréquentation des lieux de divertissement (restaurants, centres commerciaux, musées, etc.), de 82 % de celle des parcs et des jardins. Les déplacements dans les commerces d’alimentation sont en recul de 72 %. Les tendances nationales de mobilité vers les lieux de travail s’établissent à -56 %. Le document fournit également des chiffres par région.

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Facebook, qui partage déjà des données agrégées et anonymisées – sous la forme de cartes – avec les chercheurs via sa plateforme Data for Good, va compléter ses informations avec trois nouveaux outils de prévention des maladies. Le premier est une « carte de regroupement » signalant la probabilité que des personnes d’une région entrent en contact avec celles d’une autre région afin de mettre en lumière les endroits où l’épidémie pourrait évoluer. Le deuxième cartographie « l’indice de connectivité sociale », c’est-à-dire les liens sociaux que les habitants d’une région entretiennent avec ceux d’autres régions. Le troisième, par le biais de graphiques, révèle, au niveau régional, si les personnes demeurent à proximité de leur domicile ou si elles se déplacent dans les quartiers de la ville ; cela permet de savoir si les mesures préventives sont suivies.

Carte des connexions entre utilisateurs Facebook d’East Village (New York) et l’ensemble des États-Unis. ©Capture Facebook

© Freepik

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