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Tourisme

2 M€ d’aide aux thermes de Balaruc-les-Bains

L’Agglopôle de Sète vient soutenir son tissu économique local en débloquant une enveloppe de fonds pour protéger les plus fragilisés et préparer la reprise économique.

Comme tous les établissements thermaux de France, Balaruc-les-Bains est fermé. Depuis le 15 mars, l’activité s’est arrêtée avec la crise sanitaire mondiale de COVID-19. Considérés comme la locomotive économique du Bassin de Thau, avec 53 000 curistes chaque année pour des soins en rhumatologie et phlébologie et un chiffre d’affaires annuel de 33 M€, les thermes sont dans une situation « préoccupante », indique le maire de la ville, Gérard Canovas.

Dans une interview accordée le 10 avril au quotidien régional Midi Libre, l’édile s’inquiète pour les 415 salariés sous contrat, mais aussi pour les autres 800 à 1 000 emplois indus par l’activité sur le tissu local de la station et s’interroge également sur les « conditions de la reprise ». Si actuellement peu d’éléments permettent une projection, Gérard Canovas affirme vouloir « sauver l’entreprise » et réaliser « toutes les démarches qui sont possibles à effectuer pour pouvoir repartir sur des bases qui seront les moins catastrophiques possible ».

Fonds d’urgence 

Pour répondre à l’urgence économique de la situation, le président de Sète Agglopôle Méditerranée et maire de Sète, François Commeinhes, a pris la décision de débloquer 2 millions d’euros pour venir en aide aux thermes de Balaruc-les-Bains.

Cette enveloppe provient d’un fonds d’urgence acté lors d’un bureau communautaire le jeudi 9 avril, où maire et vice-président de Sète Agglopôle Méditerranée se sont entendus sur le déblocage de 20 millions d’euros pour le soutien à l’économie locale et l’accompagnement à la reprise. Ce plan sera présenté en détail lors du prochain conseil communautaire, le 23 avril. 8 millions d’aide vont également être alloués aux commerces de proximité, aux indépendants et aux petites entreprises. Un tiers sous forme de fonds d’urgence et deux tiers pour préparer l’avenir (fonds de relance). 

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Le CRT régional en crise

Face aux mesures de confinement liées à la pandémie actuelle, l’activité touristique de la région Occitanie est à l’arrêt. Afin de mesurer l’impact, le Comité régional du tourisme d’Occitanie (CRT) a réalisé un baromètre sur mars/avril qui indique que plus de 80 % des professionnels ont été contraints de fermer leur structure. Complètement pour la majorité (63 %), en particulier les restaurants (89 %), les hôtels (72 %), les établissements du tourisme culturel (71 %) et des sports & loisirs (78 %). Partiellement pour 20 % d’entre eux, avec une durée moyenne de 40 jours. Près des trois quarts des professionnels non actifs toute l’année ont retardé leur ouverture, tels les campings (82 %), les structures du tourisme des sports & loisirs (85 %) et les chambres d’hôtes (81 %).

Une autre crise régionale s’ajoute à celle, mondiale, du COVID-19, une crise de gouvernance. La présidente socialiste de la Région Occitanie, Carole Delga, a décidé de se séparer de la présidente du Comité régional du tourisme, Virginie Rozière. Le motif évoqué : rupture de confiance. C’est en tout cas ce qu’indique le courriel envoyé par Carole Delga aux élus de la majorité pour justifier sa décision, comme le signalent nos confrères du dOc. Dans ce contexte particulier, c’est Jean-Louis Guilhaumon, vice-président délégué au tourisme et maire de Marciac (PS), qui a récupéré la présidence du CRT par intérim. 

©  Thermes de Balaruc-les-Bains

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