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Tourisme

Une forte dépendance du tourisme français à Google


L’analyse des flux de requête en ligne des professionnels du tourisme français montre que les utilisateurs s’orientent en premier lieu vers les moteurs de recherche dans leurs quêtes de voyage.

Les acteurs du tourisme français sont de plus en plus dépendants des moteurs de recherche, notamment Google. C’est ce que révèle une étude réalisée par l’agence de communication Heroiks, qui a analysé le trafic en ligne de plus de 80 voyagistes hexagonaux. Et calculé plus précisément leur indice de dépendance ou SDI (Search Dependence Index).

Analyser le référencement et la notoriété des marques

Cet élément s’appuie sur une évaluation des flux sur le Web. En pratique, il s’agit d’examiner la participation du trafic découlant des outils digitaux de recherche, dits canaux « search ». Les techniques de référencement naturel (ou SEO) et de référencement payant (ou SEA) sont d’ailleurs dissociées dans cette exploration. Pour ce faire, sont traitées des statistiques issues de solutions comme SimilarWeb, Alexa ou encore SEMrush, spécialisées dans l’exploitation de flux de requêtes dans les moteurs de recherche. Ce à quoi s’ajoute une prise en compte de la notoriété des marques. Concrètement, plus l’indice est élevé, plus le site web de l’opérateur repose sur les moteurs de recherche, et donc Google, puisqu’il s’agit du moteur principalement utilisé actuellement.

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Une dépendance du secteur supérieure à la moyenne tous domaines confondus

Les résultats des travaux du groupe de communication font apparaître que l’indice de dépendance des professionnels du voyage atteint 42,9. Il dépasse donc l’index de référence en France, qui s’élève à 34,4. Dans le détail, le SDI le plus important revient aux sites de locations saisonnières (42,9). Pour la location d’hôtels ou de mobil-homes, l’indice est également relativement fort (42,4), et ce, même pour les plateformes leaders, à l’instar de Trivago et TripAdvisor. En revanche, pour les vols et les hôtels, la dépendance s’avère plus faible (SDI à 39,9), ce qui s’explique par une plus grande notoriété des marques sur le marché.

© Kai WenzelUnsplash

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