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Faisant écho à la tendance du tourisme de proximité, les courts séjours bien-être ont tiré leur épingle du jeu, mais les cures conventionnées accusent le coup.
Pour l’année 2020, 55 % de curistes en moins. C’est la perte moyenne estimée par le CNETh (Conseil national des établissements thermaux) pour les cures conventionnées par rapport à 2019.
Des engagements sanitaires forts dans les centres thermaux
Les professionnels avancent à cela plusieurs causes : les craintes des patients, dont l’âge et les pathologies chroniques présentent des facteurs de risques majeurs pour le COVID-19. Mais aussi celles des médecins prescripteurs, qui tendent à [/ihc-hide-content] préconiser l’annulation ou le report de la cure, par mesure de précaution. Pourtant, le CNETh souligne que les centres thermaux sont très peu touchés par la pandémie, et ce, grâce aux mesures de prévention et au référentiel sanitaire adopté.
Du côté de l’offre bien-être, en revanche, la saison estivale s’est avérée relativement satisfaisante. Certains établissements ont même connu une fréquentation supérieure à 2019 sur ce volet. Comme l’explique Sophie Fournier, déléguée générale de la fédération Rhône-Alpes Thermal : « Nous avons remarqué une fréquentation très dynamique pendant l’été sur le bien-être thermal. Cela rejoint les attentes du public : penser à soi, se réoxygéner dans des établissements qui présentent des engagements forts en terme de sécurité sanitaire ».
Une tendance nationale au tourisme de proximité
Un phénomène qui pourrait répondre aux tendances touristiques observées cet été : une clientèle de proximité, des courts séjours ou encore des destinations à la campagne.
La mobilisation du marché domestique a même été plus importante qu’espéré : les Français ont largement favorisé l’Hexagone. Le bilan de la saison, présenté en Conseil des ministres le 16 septembre, montre que 53 % de la population est partie en vacances en juillet-août, en très grande majorité en France (94 %). Ces vacanciers ont d’ailleurs privilégié les destinations littorales, la campagne et les activités de plein air.
Malgré un regain d’activité en juillet, la crise sanitaire aura fortement affecté le secteur. Une chute des recettes touristiques internationales de plus de 50 % a ainsi été remarquée au 1er semestre 2020,
selon la Banque de France. Et les pertes pour l’année atteindraient 50 à 60 milliards d’euros, d’après les estimations d’Atout France, ce qui représente une chute de 30 à 35 % de la consommation annuelle.