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Société

Le réchauffement climatique, priorité des Français devant la santé


Malgré la crise sanitaire engendrée par la pandémie de coronavirus, la population française estime en grande majorité que la préservation de la planète représente un enjeu sociétal majeur. 

Le réchauffement climatique reste un enjeu de société majeur pour plus de la moitié des Français, et ce, malgré la pandémie de COVID-19. C’est l’enseignement premier du baromètre de l’Institut du capitalisme responsable, centre de recherche appliqué à l’entreprise, aux investisseurs, aux pouvoirs publics, etc.

Les citoyens passent à l’action

Publiée fin novembre, cette enquête a été menée par l’Ifop en deux phases, l’une en janvier/février 2020, l’autre au mois d’octobre. Et aux deux périodes du sondage, les réponses concordent. Lorsqu’on leur demande quel est l’enjeu de société n° 1, un quart des Français mentionne la lutte contre le changement climatique en premier, loin devant l’amélioration de la santé, qui est passée en deuxième place dans le contexte de crise sanitaire.

Autre bonne nouvelle, la population est passée à l’action depuis la crise ! En janvier dernier, 4 individus sur 10 se disaient « prêts à agir » en modifiant leurs modes de consommation pour réduire leur impact sur l’environnement. En octobre, presque deux tiers du panel ont adopté des habitudes plus respectueuses de la planète depuis la crise. Il s’agit majoritairement d’une transformation des modes de consommation en général, mais aussi d’alimentation et de mobilité.

L’engagement des entreprises, au service de l’intérêt général ou de l’image de marque ?

Même s’ils assurent que les consommateurs doivent être le moteur de la transformation concernant les habitudes de consommation, les citoyens estiment que l’État est l’acteur le plus important pour changer la donne quand il convient de préserver la biodiversité.

Pour terminer, le rôle des entreprises est également reconnu. Cela étant, les avis sont partagés. La moitié des Français pense que les sociétés engagent des démarches favorables à l’environnement dans l’optique de servir l’intérêt général. L’autre moitié penche pour le « greenwashing » et juge que les entreprises adoptent les bons gestes pour améliorer leur image de marque, la satisfaction client ou leur profit.

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© Sangga Roman Selia – Unsplash

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