Face à l’augmentation des coûts de dépenses de santé liées à l’obésité, la Direction générale du Trésor a présenté, dans sa lettre de septembre, plusieurs recommandations pour entériner cette épidémie. Malgré les différentes mesures de prévention prises en France, l’organisation estime, qu’en 2030, le nombre de personnes obèses ou souffrant de surpoids s’élèvera à 33 millions d’individus, soit 8 millions supplémentaires par rapport à 2012 (24,6 millions). Ainsi, selon le Trésor, la part des dépenses de soins de ville pour l’obésité, qui atteignait les 56 % en 2012, avoisinerait les 69 % à l’horizon 2030 (chiffres basés sur une étude du Dr Robert Lustig en 2013). Cependant, les mesures de prévention pour lutter contre l’obésité peuvent induire des dépenses différentes selon le type d’action menée. La direction générale du Trésor émet donc six conseils pour réduire les dépenses de santé :
> privilégier les taxes alimentaires portant sur un nutriment ou un produit spécifique ;
> impliquer/mobiliser les professionnels de santé (médecins, diététiciens, gynécologues, etc.) dans le suivi et la prévention ;
> réduire la visibilité et les portions des aliments caloriques dans les rayons de supermarchés et auprès des services de restauration ;
> miser sur des campagnes d’information et de prévention auprès de différents publics et à tout âge (écoles, etc.) ;
> taxer l’industrie agroalimentaire pour modérer voire interdire la diffusion de publicité de produits alimentaires caloriques auprès des enfants ;
> améliorer et simplifier l’étiquetage nutritionnel.
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