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COVID-19 : point sur la situation en France

Dans l’Hexagone, de nombreuses mesures ont été adoptées par le gouvernement pour limiter la propagation du virus.

Signalée pour la 1re fois à Wuhan, en Chine, fin décembre 2019, la maladie à coronavirus COVID-19 a contaminé plus de 150 000 personnes et causé près de 5 700 morts dans le monde.

Le pays au stade 2 de l’infection

Le 11 mars, l’épidémie a été qualifiée de « pandémie » par l’OMS (Organisation mondiale de la santé). Pour rappel, le COVID-19 est jugé sans danger dans la majorité des cas. En revanche, il peut avoir d’importantes conséquences chez les personnes âgées ou atteintes de maladies chroniques.

En France, près de 5 400 cas ont été dénombrés, dont 127 décès. Le stade 3 de l’infection a d’ailleurs été déclaré le 14 mars. Cette étape est déclenchée lorsque le virus circule sur l’ensemble du territoire. L’objectif est alors d’atténuer la maladie.

En premier lieu, l’état rappelle donc l’importance des gestes barrières. De plus, le niveau 1 du plan blanc a été activé pour les établissements de santé et le plan bleu pour les établissements médicosociaux, qui permettent de mobiliser les moyens nécessaires en cas de crise. D’ailleurs, la réserve sanitaire a été enclenchée. En outre, les visites en Ehpad et en unités de soins de longue durée ont été suspendues.

Protéger les plus vulnérables

Par ailleurs, le 12 mars, le président de la République Emmanuel Macron a annoncé un certain nombre de décisions « pour augmenter massivement nos capacités d’accueil à l’hôpital, car l’enjeu est de continuer à aussi soigner les autres maladies ». Mais également pour se préparer à une éventuelle 2e vague.

Ainsi, les personnes de plus de 70 ans et les malades chroniques sont invités à rester à domicile autant que possible. En parallèle a été annoncée la fermeture des crèches, des écoles et des universités jusqu’à nouvel ordre. En revanche, le premier tour des élections municipales a été maintenu. Enfin, le Premier ministre a signifié, le 13 mars, l’interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes.

Par la suite, la fermeture de tous les « lieux recevant du public non indispensables à la vie du pays » a été annoncée le 14 mars. L’ensemble des commerces est donc touchée, à l’exception des magasins d’alimentation, des pharmacies, des banques et des bureaux de tabac. Par conséquent, le secteur de l’hôtellerie restauration se trouve affectée. De même que la thalassothérapie et le thermalisme. En particulier, la Direction générale de la santé a recommandé la fermeture de tous les établissements thermaux. « Plus que jamais acteurs de la santé publique, les exploitants thermaux souhaitent que ces fermetures contribuent de façon responsable et solidaire à la réduction de la propagation de l’épidémie, précise le CNETh (Conseil national des établissements thermaux). Elles sont donc aujourd’hui nécessaires ».

Ces mesures exceptionnelles ont un impact sur l’économie française dans son ensemble. Le gouvernement a donc mis en place des dispositifs inédits de soutien aux entreprises destinés à agir dans l’urgence. Dans un second temps, un « plan de relance » devrait être engagé.

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