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Tourisme

Un annuaire digital répertorie toutes les aides européennes dans le secteur de la santé et de la prévention

 

Un guide digital accompagne le secteur de la promotion et de la prévention santé dans la recherche de financements supportés par l’Union européenne alors que de nombreux dispositifs ont été adaptés ou mis en place dans le contexte de la crise sanitaire.

Tandis que l’impact de la pandémie de COVID-19 s’avère considérable d’un point de vue sanitaire et économique, en particulier pour l’écosystème touristique, l’ESPA (European Spas Association) fait le point sur les financements disponibles pour les services de prévention santé au niveau de l’Union européenne. 

Un guide électronique pour connaître les mécanismes d’aides disponibles

L’association représentant les stations thermales du Vieux Continent félicite notamment la publication d’un guide électronique, une initiative lancée par EuroHealthNet, coalition à but non lucratif d’organisations, d’agences et d’organes statutaires du domaine de la santé et du bien-être. « La santé et le bien-être sont une valeur en soi mais aussi, sans doute, notre plus grand atout social et économique. Cependant, relativement peu de ressources sont consacrées à la promotion de cet atout par la promotion de la santé et la prévention des maladies dans la population », déclare ainsi l’ESPA.

Partant de la certitude que la promotion de la santé permettra de se relever de la crise sanitaire, la plateforme digitale s’adresse donc aux planificateurs de la santé et de l’aide sociale, ainsi qu’aux décideurs politiques. Sont ainsi proposés des outils pour les soutenir dans le développement et le financement de services dans ce domaine. Concrètement, la solution affiche deux objectifs : montrer comment mobiliser des ressources financières et renforcer les services de promotion et de prévention santé. Pour cela, en plus de détailler les aides disponibles, il présente des exemples de cas pratiques.

Dans cette optique, plusieurs documents ont été mis en ligne, dont un rapport récapitulant les financements européens mobilisables, qu’il s’agisse de fonds d’urgence, de fonds temporaires ou d’autres types de supports pour stimuler les investissements dans le cadre de la reprise économique.

Lire aussi :  L’Union européenne se mobilise en faveur du secteur privé

Préserver l’emploi et encourager la recherche et l’innovation

En termes de réponse d’urgence, la Commission européenne a réorienté certains dispositifs pour aider les États membres. Leur vocation principale est d’équiper les professionnels de santé et les hôpitaux de matériels de protection et d’accroître leur capacité.

Par exemple, un instrument de soutien d’urgence, doté de 2,7 milliards d’euros pour 2020 a été mobilisé pour les besoins en masques, en respirateurs, le transport de patients dans les régions transfrontalières ou encore la construction d’hôpitaux de campagne mobiles. 

En parallèle, des mesures temporaires ont été instaurées dans le but d’atténuer la récession économique et de financer les systèmes de santé. Il s’agit de préserver l’emploi, d’appuyer la recherche et la croissance ou encore de promouvoir l’inclusion sociale. Ainsi, la Commission a fait évoluer le cadre réglementaire pour permettre aux États membres d’apporter un soutien direct aux entreprises les plus lourdement affectées, et ce, jusqu’au mois de décembre 2020. Cela peut prendre la forme de subventions directes, d’avantages fiscaux, de prêts publics ou privés, etc.

On retient, notamment, l’Initiative d’investissement en réponse au Coronavirus Plus (CRII+), qui prévoit 8 milliards d’euros de liquidités immédiates pour accélérer jusqu’à 37 milliards d’investissements publics européens.

Viennent alors les autres actions pour la relance. Plusieurs sont issues de la Commission européenne, comme le plan Next Generation EU. Ou encore la mutation du programme Horizon 2020 pour investir 1 milliard d’euros dans la recherche et l’innovation autour du COVID-19. En plus du lancement de nouveaux programmes de recherche et l’extension de projets prometteurs, une assistance supplémentaire de 50 millions d’euros a été promise à la CEPI (coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies). Et 15,5 millions d’euros ont été dédiés à la création d’une infrastructure de recherche en santé publique. 

Autre dispositif mis en avant : la Banque de développement du Conseil de l’Europe a débloqué 1 milliard d’euros pour aider les pays membres à limiter l’impact social et économique de la crise sanitaire. Ce mécanisme est en cours d’adaptation pour s’étendre au secteur de la santé. Il s’agit de soutenir les petites et moyennes entreprises pour qu’elles aient la capacité de créer ou de préserver des emplois.

©Valeria Fernandez Astaburuaga sur Flickr (CC-BY-20)

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