Le projet de rachat des Chantiers de l’Atlantique par l’entreprise italienne Fincantieri a été abandonné.
Ce mercredi 27 janvier au soir, Paris et Rome ont annoncé l’abandon du projet de fusion entre les deux géants européens de la construction navale. Trois ans après la signature d’un accord prolongé plusieurs fois, le ministère de l’Économie estime que les conditions ne sont plus réunies pour mener à bien cette alliance.
En effet, la Commission européenne a émis des réserves du fait de la forte incertitude liée à la Covid-19. Le contexte sanitaire pourrait freiner, économiquement et temporairement, la mise en place d’un « Airbus de la mer » envisagée par les Italiens à la suite de ce rachat.
L’industrie navale européenne face à la concurrence asiatique
Ce rachat constituait un enjeu stratégique pour les gouvernements français et italien, puisqu’il visait à renforcer le marché européen de la construction navale face au développement du marché asiatique.
En Europe, le secteur se partage entre trois grands acteurs : les Chantiers de l’Atlantique, l’italien Fincantieri et l’allemand Meyer Werft. Une alliance entre Fincantieri et l’entreprise chinoise CSCC a notamment fait craindre l’entrée du constructeur chinois sur le marché européen.
Une bonne nouvelle pour certains
Plusieurs élus locaux se sont félicités de cette annonce. Pour David Samzun, maire de Saint-Nazaire, commune où se situent les Chantiers de l’Atlantique, l’abandon de cet accord est « une excellente nouvelle, on l’a vu venir ces derniers jours ».
Christelle Morançais, présidente du conseil régional des Pays de la Loire, ajoute quant à elle : « c’est la victoire d’un territoire, de ses élus et de ses acteurs économiques qui se sont mobilisés ensemble pour préserver l’un de nos plus beaux fleurons industriels ».
D’autres options de rachats doivent être étudiées prochainement.
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1 comment
He he he, ninguém pode contra o nacionalismo Frances. França e Alemanha são os mais nacionalistas da europa. Querem comprar a industria de todos mas não deixam que comprem a deles.