À l’occasion de l’Université d’été « Alzheimer, éthique et société », qui s’est tenue du 17 au 20 septembre 2013 sur le thème « Vouloir savoir : anticiper, diagnostiquer, mobiliser », l’EREMA et TNS Sofres ont réalisé une étude auprès des Français en leur posant la question suivante : « s’il existait un test fiable permettant de diagnostiquer la maladie d’Alzheimer plusieurs années avant l’apparition de tout symptôme, feriez-vous ce test ? »
Menée auprès de 2 001 Français âgés de 18 ans et plus interrogés online du 22 au 31 juillet 2013, l’étude montre que 90 % des Français interrogés répondent favorablement. Ils sont quasiment aussi nombreux à dire qu’ils inciteraient leur conjoint ou leurs parents à le faire. En revanche, ils ont plus de difficulté à envisager ce test pour leurs enfants. Cette volonté d’appréhender la maladie possède des raisons que TNS Sofres analysent comme clairement établies : être rassuré en cas de test négatif, avoir du temps pour se préparer, notamment anticiper son avenir, en cas de test positif. Les médecins – en priorité le médecin traitant – seraient les premières personnes vers qui les Français se tourneraient pour demander conseil et savoir s’il faut faire ou non ce diagnostic.
L’étude sur aquae-officiel.fr