Des chercheurs de l’université de Newcastle (Royaume-Uni) ont publié, le 14 août 2016, dans l’International Journal of Epidemiology, une étude sur l’impact des programmes nutritionnels personnalisés sur les habitudes alimentaires des individus. Les scientifiques avaient pris pour hypothèse de départ que la personnalisation des programmes de nutrition est plus efficace dans la durée. Âgés de 18 à 79 ans, 5 562 patients originaires de sept pays européens différents ont participé à l’étude via un site internet baptisé Food4Me. Une fois répartis de façon aléatoire dans quatre groupes, les patients ont fait l’objet d’observations au cours du troisième et du sixième mois. Le premier groupe a suivi des conseils nutritionnels généralisés tandis que les trois autres groupes ont adopté un programme nutritionnel personnalisé sur des données individuelles génétiques (phénotype et génotype). À la suite des six mois d’observation, la consommation de viande rouge des 1 269 individus qui ont poursuivi l’un des trois programmes nutritionnels de l’étude, a diminué (environ de 5,48 gr). Néanmoins, selon les chercheurs, les données d’ordre génétique n’influent pas sur l’effet des programmes nutritionnels.