Selon un rapport publié par le Cancer Research UK, trois voies conduisent les personnes souffrant d’obésité à développer un cancer. Il apparaît que des niveaux d’oestrogènes élevés conduisent à un fort risque de cancers du sein et de l’utérus si les femmes sont en surpoids ou en situation d’obésité : les ovaires ne fonctionnant plus, ce sont les amas graisseux qui produisent des hormones conduisant au développement de ces pathologies. Des cancers chez les hommes peuvent également se déclencher (sein, prostate) bien que le lien ne soit pas clairement établi avec la production d’oestrogènes. Seconde voie selon l’étude : le déséquilibre métabolique. En effet, l’insuline, hormone régulatrice du métabolisme du glucose dans le sang, peut être remplacée par les acides gras libres qui vont être utilisés à la place du glucose. Cela conduit à une augmentation du taux de sucre dans le sang, élément déjà démontré comme étant nocif dans le cadre de la prévention du cancer. Dernière voie de l’obésité menant au déclenchement du cancer : l’inflammation, traduite par des niveaux élevés de cytokines inflammatoires dans le sang, dont souffrent généralement les personnes victimes d’obésité. Cette indication va de pair avec les différentes études montrant les effets positifs de l’aspirine dans la prévention de cancer comme celui de l’intestin.